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Le ministère américain de la Défense envisage de procéder à une réduction significative de ses effectifs civils, avec la suppression prévue de 50 000 à 60 000 postes. Cette mesure s’inscrit dans un contexte de restrictions budgétaires imposées par le gouvernement fédéral.
Une réduction des emplois civils au Pentagone
Le Pentagone, qui emploie actuellement 878 000 fonctionnaires civils, a annoncé que cette réduction représenterait entre 5 et 8 % de son personnel. Un haut responsable de la Défense a expliqué que bien que le nombre de postes supprimés puisse sembler élevé, le pourcentage demeure modéré et s’inscrit dans une démarche plus large visant à améliorer l’efficacité gouvernementale.
Mécanismes de réduction des effectifs
Pour atteindre cet objectif, plusieurs stratégies seront mises en œuvre. Environ 6 000 postes ne seront pas remplacés à chaque départ non-militaire. De plus, environ 21 000 employés civils ont déjà vu leurs demandes de démission volontaire acceptées dans le cadre d’un programme de démission différée (DRP), qui leur permet de quitter tout en continuant à être rémunérés jusqu’à la fin de l’exercice financier, soit le 30 septembre.
Ce programme est désigné par le nom « Fork in the Road », signifiant « Bifurcation ». En outre, la réduction de 5 400 postes de fonctionnaires en période d’essai a été suspendue par deux juges fédéraux.
Inquiétudes concernant la préparation militaire
Le Pentagone a justifié cette décision en affirmant que les 5 400 employés concernés étaient considérés comme sous-performants. La préoccupation grandissante est que cette réduction des effectifs civils pourrait amener le ministère à combler les postes vacants par des militaires, ce qui soulève des questions sur leur capacité à réaliser efficacement leurs missions.
Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a exprimé sa conviction que ces réductions n’auraient pas d’impact négatif sur la préparation militaire. Toutefois, des exemptions au gel des embauches ont été accordées aux responsables militaires pour garantir que les postes essentiels à la sécurité nationale ne soient pas affectés.
Réactions juridiques aux licenciements massifs
Une vingtaine d’États ont intenté une action en justice contre le gouvernement fédéral, soutenant que ces licenciements massifs sont non seulement illégaux, mais qu’ils compliquent également les dispositifs locaux d’assistance aux chômeurs.