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Le pôle cold case de Nanterre enquête sur une potentielle nouvelle victime du tueur en série François Vérove, connu sous le nom de « Grêlé ». Vérove s’est suicidé en 2021 après avoir avoué plusieurs crimes, sans fournir de détails sur ses victimes. Depuis, la justice s’intéresse à plusieurs affaires non résolues qui pourraient être liées à lui.
Une enquête en cours sur de nouveaux meurtres
Plus de quatre ans après sa mort, le nombre total des victimes du « Grêlé » reste incertain. Le pôle des crimes sériels ou non élucidés de Nanterre a été chargé d’examiner de nouveaux faits pouvant être attribués à François Vérove. Cette information a été confirmée par le parquet, faisant suite à une alerte de médias.
Le profil de François Vérove
François Vérove, ancien gendarme, a mis fin à ses jours en septembre 2021, laissant derrière lui des aveux sur des crimes commis. Cependant, il n’a pas fourni d’informations sur ses victimes. Son implication dans plus d’une vingtaine de crimes fait actuellement l’objet d’investigations.
Une potentielle nouvelle victime
D’après des sources, la nouvelle enquête concerne le meurtre d’un homme dans la quarantaine à Saint-Aubin, en Essonne, en 1990. Cet individu a été tué par balle, et des éléments retrouvés sur les lieux, incluant une munition utilisée par les gendarmes, laissent penser que ce meurtre pourrait être attribué au Grêlé.
« Pendant 35 ans, je me suis toujours demandé qui s’en était pris à lui et j’ai toujours eu peur que quelqu’un vienne à ma porte s’en prendre à moi aussi », a déclaré la veuve de la victime, qui avait alors 40 ans.
Les crimes attribués au Grêlé
Grâce à des analyses ADN, cinq crimes ont été directement liés au Grêlé peu après son suicide. Parmi ceux-ci figurent :
- Le viol et le meurtre de Cécile Bloch, 11 ans, le 5 mai 1986 dans le XIXe arrondissement de Paris.
- Le double meurtre de Gilles Politi, un mécanicien de 38 ans, et d’Irmgard Muller, 19 ans, le 29 avril 1987 dans un appartement du Marais.
- Le viol de Mariane, 14 ans, le 27 octobre 1987 dans le XIVe arrondissement.
- Le viol d’Ingrid, 11 ans, dans une ferme désaffectée de Saclay (Essonne) le 29 juin 1994.
Le Grêlé a sévi à la fin des années 1980 et au début des années 1990, son surnom étant dû à des marques d’acné sur son visage.