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Le Premier ministre libanais, Nawar Salam, a récemment exprimé sa ferme opposition au plan proposé par Donald Trump, qui prévoit le déplacement des habitants de Gaza vers la Jordanie et l’Égypte. Il a qualifié cette initiative de « fantaisiste » et « contraire à l’éthique », tout en critiquant l’idée avancée par Benyamin Netanyahou concernant l’établissement d’un État palestinien sur le territoire saoudien.
Des déclarations fermes du Liban
Lors de son premier entretien télévisé réalisé depuis le palais gouvernemental, Salam a souligné que le transfert des habitants de Gaza, non seulement vers l’Égypte et la Jordanie, mais également vers la Cisjordanie, est totalement inacceptable sur les plans moral, politique et légal. « Je dénonce cette idée, et il n’est pas envisageable de considérer un tel déplacement comme une solution », a-t-il déclaré.
La vision libanaise pour la Palestine
Salam a également questionné la possibilité de créer un État palestinien en Arabie Saoudite, affirmant que de telles propositions doivent être confrontées à une solidarité arabe plus forte. Il a rappelé que l’initiative de paix arabe, qui a vu le jour à Beyrouth, repose sur le principe de la solution à deux États, garantissant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.
Réactions internationales
Ces déclarations surviennent alors que le président américain a mentionné lors d’une rencontre avec le roi jordanien Abdullah II que Washington soutient financièrement la Jordanie et l’Égypte, tout en assurant que les Palestiniens pourraient vivre en sécurité ailleurs qu’à Gaza. Trump a également exprimé sa conviction qu’un accord serait bientôt trouvé, notamment avec l’Égypte.
La position de l’Égypte
Du côté égyptien, des sources ont indiqué un mécontentement face aux récentes déclarations d’officiels israéliens et américains concernant la question palestinienne. L’Égypte a réaffirmé son refus de toute tentative de relocalisation des habitants de Gaza, soutenant qu’il est impératif que les solutions à la crise garantissent le maintien des populations sur leurs terres.
Vers un avenir incertain
En parallèle, le ministre des Affaires étrangères jordanien, Ayman Safadi, a confirmé l’existence d’un plan arabe, égyptien et palestinien, visant la reconstruction de Gaza sans évoquer la question du déplacement de sa population. Les enjeux demeurent élevés alors que la région fait face à des défis constants en matière de paix et de sécurité.



