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Le RN vise une majorité absolue en cas de dissolution

by charles
France

Plusieurs déclarations publiées ce mardi relancent le débat sur une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale et sur les chances du Rassemblement national (RN) d’obtenir une majorité parlementaire. Sébastien Chenu, vice‑président du RN, a estimé que son parti pouvait « avoir une majorité absolue » à l’Assemblée nationale si des législatives anticipées étaient organisées à la suite d’une nouvelle dissolution. Il a ajouté que « nos candidats sont presque tous présélectionnés » et que les propositions du RN « sont bien connues des Français ». Le RN se dit prêt à partir à la campagne dans les 577 circonscriptions et affirme vouloir « gouverner et le plus tôt sera le mieux ».

Capture d'écran d'un échange politique sur BFMTV
Capture d’écran – Sébastien Chenu sur BFMTV sur l’éventuelle dissolution.

Le RN affirme pouvoir obtenir la majorité absolue en cas de dissolution

Selon des entretiens diffusés sur BFMTV et RMC-BFMTV, Sébastien Chenu a répété des arguments centrés sur l’idée d’un avantage du RN en cas de dissolution. « Des sondages nous invitent à penser qu’on peut faire la course en tête et moi je crois que nous pouvons avoir une majorité absolue », a‑t‑il déclaré, « l’écroulement du bloc central » pouvant, selon lui, amener une majorité RN et alliés. Le vice‑président a également affirmé que « Nous sommes prêts ! » et que « Nos candidats sont presque tous présélectionnés ». Il a ajouté que « aujourd’hui, les Français veulent de la stabilité et nous sommes les garants de la stabilité », ce qui, selon lui, justifie la préparation du RN à gagner le pouvoir rapidement.

Quant à Jordan Bardella, il est « le bienvenu » pour être candidat aux législatives, et Marine Le Pen, touchée par une peine d’inéligibilité, « utilisera tous les moyens légaux, qui lui permettront d’être candidate », selon Sébastien Chenu. Le président du parti d’extrême droite est aussi présenté comme visant le poste de Premier ministre en cas de majorité; le RN affirme vouloir gouverner et, selon ses partisans, aller au pouvoir « le plus tôt sera le mieux ».

Le RN affirme également que Marine Le Pen pourrait déposer sa candidature grâce à « un chemin juridique via le Conseil constitutionnel ». Dans le même temps, le Premier ministre François Bayrou va demander lundi la confiance de l’Assemblée nationale sur son projet de budget pour 2026 et, selon les sources, il a très peu de chances de l’obtenir, la gauche et le RN ayant annoncé leur intention de voter contre.

Réactions et contexte politique

Dans le cadre des analyses et des réactions, d’autres éléments des sources précisent le contexte et les effets potentiels sur l’échiquier politique. Marine Le Pen est mentionnée comme condamnée en première instance à une peine d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, et « utilisera tous les moyens légaux, qui lui permettront d’être candidate » selon les propos rapportés par les sources.

Jordan Bardella est décrit comme « le bienvenu » pour être candidat aux législatives; d’éventuels députés d’autres bancs pourraient, eux aussi, dire des solutions qui valent le coup d’être mises en œuvre et on ira ou les voter ou tout simplement, on ne s’y opposera pas, selon les propos attribués à Sébastien Chenu. Quant au calendrier, Bayrou doit présenter le budget 2026 et espérer l’appui nécessaire, alors que les adversaires promettent de voter contre.

Photo d'AFP sur un contexte politique
Photo AFP – contexte politique autour d’éventuelles dissolutions.

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