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Le 4 décembre 2025, Sébastien Lecornu met en garde contre l’absence d’un budget pour la Sécurité sociale et les risques qu’il ferait courir au pilotage du système. Lors de l’examen du projet de financement de la sécurité sociale (PLFSS) à l’Assemblée nationale, des inquiétudes sur le déficit et sur la conduite budgétaire se multiplient. Le Premier ministre insiste sur la nécessité d’assumer des responsabilités plutôt que d’activer l’article 49.3 de la Constitution.

À l’Assemblée nationale, le 4 décembre 2025, Lecornu met en garde sur le PLFSS et le risque de déficit
Dans ce contexte, Lecornu affirme que l’absence d’un budget pourrait conduire à un déficit important et rappelle que les chiffres avancés évoquent 29 à 30 milliards d’euros pour l’année prochaine. Cette estimation illustre la tension entre les objectifs du PLFSS et les marges d’action du gouvernement lors de l’examen du texte.
Les échanges portent aussi sur le calendrier et les choix politiques. Le PLFSS est en deuxième lecture et les députés s’interrogent sur la marche à suivre pour éviter un dérapage budgétaire tout en apurant les recettes et les dépenses prévues. La tonalité est à la fois ferme et prudente, sans qu’un consensus clair se dégage à ce stade.
Le refus d’activer l’article 49.3 et l’appel à la responsabilité politique
Le Premier ministre a éloigné toute perspective d’utilisation de l’article 49.3, estimant qu’un tel geste ne ferait que reporter les enjeux et les responsabilisés sur les députés. Il a lancé: « engager (leur) propre responsabilité » pour la Sécurité sociale et a appelé à un travail sérieux sur le PLFSS afin de parvenir à un vote.
Des tensions existent au sein des majorités et des oppositions autour des questions sensibles comme les franchises médicales, le gel des pensions et des minima sociaux. Si les débats se poursuivent, l’objectif demeure d’éviter un dérapage qui pourrait peser sur le financement du système de protection sociale pour l’année prochaine.
Des enjeux et un calendrier serré pour les prochaines semaines
Plusieurs sujets épineux sont examinés, et la commission évoque diverses hypothèses sans majorité claire. Le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’un compromis, et a souligné que la décision finale dépendrait du vote du PLFSS et des choix qui seront opérés dans les jours à venir au parlement.
Les débats se poursuivent à l’Assemblée nationale dans un contexte de tensions politiques et d’incertitude sur l’adoption du budget, avec des échéances qui pourraient influencer le financement du système de sécurité sociale pour l’année prochaine.