Le débat sur une éventuelle labellisation des médias pour lutter contre la désinformation s’est intensifié en France, après des échanges publics et des réactions d’Élysée et de médias. « Quand parler de lutte contre la désinformation suscite la désinformation », a réagi ce lundi soir l’Élysée sur son compte X, vidéo à la clé. Vendredi, lors d’une rencontre avec un panel de lecteurs du groupe EBRA à Mirecourt, près d’Épinal, Emmanuel Macron avait relancé son idée d’une « labellisation » des médias « faite par des professionnels » pour lutter contre la désinformation. « C’est pas l’État qui doit vérifier, si c’est l’État ça devient une dictature. Mais il faut que les journalistes garantissent à leurs lecteurs que eux ont vérifié avec une déontologie dont ils sont les garants entre eux », avait-il encore lancé.
À Mirecourt et en France, le débat sur le label des médias
Une proposition qui a notamment été fraîchement accueillie sur CNews, dans la bouche de Pascal Praud ce lundi : « Emmanuel Macron envisage un label pour les médias, il y aurait les bons médias et les moins bons. Comment ne pas voir dans cette initiative une tentation autoritaire d’un président mécontent du traitement médiatique et qui souhaite imposer un récit unique. Je propose un nom […] : la Pravda », a-t-il lancé. « Attention fausse information », a répliqué ce lundi soir l’Élysée.
Réactions et enjeux autour de la labellisation
La controverse met en lumière un échange public sans consensus clair, entre les partisans d’une transparence éditoriale renforcée et les craintes d’un contrôle du récit médiatique. Le dossier demeure au cœur des débats et les réactions se poursuivent dans les médias comme dans les sphères politiques. Aucun détail technique sur l’implémentation n’a été publié pour l’instant.
