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Plus de 30 pays ont exprimé le souhait de rejoindre les BRICS, a déclaré le président russe Vladimir Poutine lors d’un sommet qui se déroule à Kazan, à 700 kilomètres à l’est de Moscou. Cet événement, qui a commencé mardi et s’achèvera jeudi, marque un tournant significatif pour cette alliance économique et politique.
Historique et expansion des BRICS
Initialement constitué de quatre membres – Brésil, Russie, Inde, et Chine – le groupe a intégré l’Afrique du Sud en 2010. En 2024, l’Ethiopie, l’Iran, l’Egypte et les Émirats arabes unis ont rejoint l’alliance, tandis que l’Argentine a finalement décidé de ne pas adhérer.
Objectifs du sommet
Les discussions portent sur l’élargissement des BRICS tout en maintenant l’efficacité du groupe. Poutine a souligné son ambition de créer un « monde multipolaire » afin de contrer « l’hégémonie » occidentale dans les relations internationales.
Il a aussi critiqué les sanctions économiques et le protectionnisme qui, selon lui, pourraient provoquer une « crise » significative.
Participants clés
Outre Vladimir Poutine, le sommet accueille le Premier ministre indien Narendra Modi, le président chinois Xi Jinping, et le président iranien Massoud Pezeshkian. En revanche, le président brésilien Lula a annulé sa présence pour des raisons de santé. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, est également présent pour aborder le conflit ukrainien et la crise au Moyen-Orient.
Questions géopolitiques en discussion
Lors de son arrivée, Xi Jinping a appelé à éviter une « escalade des combats » en Ukraine. Poutine a exprimé son intérêt pour les offres de médiation de certains pays des BRICS, tout en se félicitant des avancées militaires de la Russie.
Objectifs économiques des BRICS
Sur le plan économique, l’objectif principal des BRICS est d’augmenter l’influence de ses membres dans des négociations économiques internationales, notamment auprès du FMI et de l’OMC, qui sont perçues comme dominées par les pays occidentaux. L’alliance vise également à réduire la dépendance au dollar américain.
Le groupe représente un outil géopolitique pour renforcer l’influence diplomatique de la Russie et de la Chine face aux États-Unis, dans un contexte de tensions croissantes sur les questions de Taïwan et en mer de Chine méridionale, ainsi que des sanctions imposées à la Russie suite à son intervention en Ukraine.
