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Le climat politique aux États-Unis est particulièrement tendu après la réélection de Donald Trump. Ce dernier, en véritable homme de spectacle, a vu son entourage et ses opposants se positionner clairement, créant ainsi une liste d’ennemis qui pourrait bien influencer son mandat.
Le message de « Saturday Night Live »
Le 9 novembre, les humoristes de « Saturday Night Live », une institution de la télévision américaine depuis cinquante ans, ont adressé un message ironique à Donald Trump peu après sa victoire à la présidentielle. *« Chaque personne présente sur ce plateau a voté pour vous *(…)*. Donc, si vous tenez une sorte de liste d’ennemis, nous ne devrions pas y figurer »,* ont-ils déclaré, soulignant ainsi le climat de tension qui règne aux États-Unis.
Une campagne axée sur la vengeance
Donald Trump a fait de la vengeance un leitmotiv de sa campagne. Depuis des années, il menace de représailles ceux qui se dressent sur son chemin, allant jusqu’à qualifier ses opposants politiques d’*« ennemis de l’intérieur ». *Cette rhétorique soulève des questions : s’agit-il d’une stratégie de campagne pour galvaniser ses partisans, ou d’une réelle intention de faire payer ceux qui s’opposent à lui ?
Bien que ses partisans rappellent qu’il n’a pas engagé de poursuites contre Hillary Clinton après sa victoire de 2016, ses détracteurs soulignent qu’il dispose désormais de tous les leviers du pouvoir. Avec un entourage ultra-loyal et une immunité élargie accordée par la Cour suprême, Trump pourrait se sentir renforcé dans ses attaques.
Liz Cheney, ennemie numéro un
Parmi les cibles favorites de Trump se trouve Liz Cheney, une ex-élue républicaine devenue paria au sein de son propre parti. Co-présidente de la commission d’enquête sur l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021, elle a souligné le rôle de Trump dans cette tentative de coup d’État. Écartée lors des élections de mi-mandat de 2022 par un candidat trumpiste, Cheney a depuis fait campagne avec Kamala Harris pour empêcher Trump de revenir au pouvoir.
Trump, quant à lui, n’hésite pas à exprimer son souhait de voir Cheney *« en prison avec le reste des membres »* de la commission. Dans un tweet controversé, il l’a décrite comme une *« va-t-en-guerre radicale »*, évoquant des images de violence pour illustrer son ressentiment à son égard.