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Les préoccupations des Français pour l’année 2025 sont marquées par un contexte économique incertain et des crises mondiales persistantes. Les résultats récents d’études montrent que la majorité des citoyens exprime des craintes face aux défis qui les attendent.
Une majorité inquiète pour 2025
Selon une étude, 63 % des Français se montrent pessimistes quant à l’avenir, redoutant les crises économiques, les tensions géopolitiques et les effets du changement climatique. Ce chiffre est en hausse par rapport à l’année précédente, où 59 % des sondés partageaient ces inquiétudes.
Les défis mondiaux, allant des conflits armés aux enjeux environnementaux, pèsent lourdement sur l’opinion publique. Professeur Ulrich Reinhardt, à la tête de la recherche sur les questions d’avenir, déclare : « Les problématiques globales influencent la perception des citoyens en ce début d’année. »
Une confiance politique en déclin
Les résultats d’une autre enquête, menée par le chercheur Horst Opaschowski, révèlent que 64 % des Français regardent l’avenir avec angoisse, et la confiance dans la capacité du gouvernement à gérer les crises est au plus bas. Le taux d’approbation a chuté de 65 % en 2020 à seulement 23 % aujourd’hui.
Depuis le début de la pandémie en 2020, la frustration des citoyens à l’égard de la gestion des crises par les autorités n’a cessé d’augmenter, souligne Opaschowski.
Inquiétudes face aux inégalités et à l’économie
Les sondés expriment également des préoccupations concernant les inégalités sociales, la pénurie de logements et la santé de l’économie. La peur de perdre en prospérité, combinée à une augmentation du coût de la vie, influence les pensées de nombreux Français.
Un regard nuancé sur la situation personnelle
Malgré une économie affaiblie, près de la moitié des répondants ne s’inquiètent pas pour leur situation financière personnelle. En effet, 52 % des personnes interrogées affirment ne pas ressentir d’angoisse quant à leur avenir économique. Ce chiffre représente une amélioration par rapport aux années précédentes où 61 % puis 54 % des sondés se disaient préoccupés.