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Les objets fétiches des skippers du Vendée Globe 2024

by Sara
France

Ils seront 40 marins à s’élancer le 10 novembre des Sables d’Olonne pour la 10e édition du Vendée Globe. Alors que ces skippers vont passer près de trois mois seuls en mer, quels objets fétiches ou réconfortants emmènent-ils dans leur bateau ? On leur a posé la question !

Tanguy Le Turquais et sa casquette fétiche, Violette Dorange et la mascotte de son bateau et Louis Burton avec le couteau de son papa

Une statuette de bimbo américaine pour Romain Attanasio

Pour son troisième Vendée Globe, Romain Attanasio (Fortinet – Best Western) emporte avec lui deux objets qu’il affectionne tout particulièrement et qui ne quittent pas son bateau. D’abord, il y a une petite statuette « représentant une bimbo américaine que m’avait offerte une copine lors de mon premier Vendée Globe ». Baptisée « Pamela », « elle fait bien rire les écoliers qui montent sur mon bateau ».

Ensuite, le skipper de Lorient ne se sépare pas d’une « petite vierge noire » offerte par le curé des Sables d’Olonne au départ du Vendée Globe 2016. « Je l’ai toujours gardée car je n’ai jamais su, avec toutes les galères que j’ai eues, si c’était à cause d’elle ou grâce à elle que j’ai fini mes deux précédents Vendée Globe, s’amuse le marin de 47 ans. Dans le doute, je l’ai gardée. »

Une casquette et des chaussettes pour Tanguy Le Turquais

Tanguy Le Turquais (Lazare) mise lui sur du basique. Sur le Vendée Globe, le skipper breton de 35 ans emmène « des chaussettes avec un drapeau breton et ma casquette fétiche, c’est tout ! ». Et il confie en riant : « C’est presque tout le temps les mêmes ». Mais c’est sans compter sur sa sœur Léna. En effet, la jeune femme a prévu des petites surprises pour son grand frère : « Des fraises Tagada, mais il ne le sait pas encore [rires]. Il m’a interdit de lui mettre du sucre, mais je vais quand même lui cacher des petites choses. » Histoire de lui remonter le moral à l’autre bout du monde !

Du chocolat, des mots doux et des peluches pour Violette Dorange

La benjamine du Vendée Globe ne compte pas prendre le départ du Vendée Globe sans quelques objets et victuailles réconfortantes. Violette Dorange (Devenir) a prévu d’emmener « du chocolat » et deux peluches : « La mascotte du bateau que Jean [Le Cam, qui a vendu son bateau à la navigatrice] m’a offerte, il m’a donné la mission de lui faire faire le tour du monde. Et l’autre peluche est un Teckel, parce que je les adore ! »

Et dans son bateau, la navigatrice de 23 ans, originaire de Charente-Maritime, pourra se ressourcer en regardant et en écoutant « les messages, les vocaux, les vidéos préparés par mes proches, où même les mots qu’ils ont écrits dans mon bateau ». « Tout ça, ce sont des choses essentielles pour que je puisse me sentir bien », souligne Violette Dorange, qui se lance dans son premier tour du monde.

Une poule en laine pour Charlie Dalin

Charlie Dalin (Macif) ne s’encombre pas d’objets trop imposants. Mais le marin normand de 40 ans emporte partout sa « petite poule en laine de 27 grammes » offerte par sa femme il y a dix ans. Une petite poule, installée dans son bateau, qui l’a accompagné « sur toutes les courses auxquelles j’ai participé depuis ». Et elle en a vu du pays : New-York, le Brésil, les Antilles…

Le couteau de son papa pour Louis Burton

En mer, Louis Burton ne se sépare jamais d’un objet chargé d’émotion et d’histoire : le couteau de son papa. « Il n’est plus avec nous depuis 2016, et depuis qu’il est parti, c’est moi qui ai récupéré son couteau parce que dans la fratrie, c’est moi qui en ai le plus l’utilité », souligne le marin de Saint-Malo.

Et ce couteau est « exceptionnel », selon le skipper : « C’est un couteau qui a une quarantaine d’années, qui n’est plus fabriqué aujourd’hui. Il était toujours à la ceinture de mon père et je me souviens déjà de lui disant que c’était un couteau magnifique, le meilleur couteau de marine qui soit. » En inox, équipé d’un poinçon, d’une lame ou encore d’un décapsuleur, « très important pour un marin », c’est un outil très utile pour le marin.

Des bracelets pour Yannick Bestaven

« Des objets fétiches, non pas vraiment », nous dit Yannick Bestaven. Mais le vainqueur de la précédente édition du Vendée Globe confie quand même avoir « des bracelets » sur lui qui lui « portent chance depuis longtemps ». Des bracelets en corail corse ou en pierre œil du tigre, offerts par sa maman, et que le marin ne quitte jamais !

Un mantra offert par des Népalais pour Maxime Sorel

C’est la première fois que Maxime Sorel emporte un objet fétiche sur son bateau. Et pas n’importe lequel : le Breton, skipper du VandB – Monbana – Mayenne, aura à bord « une sorte mantra » qui lui a été donné au début de son ascension de l’Everest en mai 2023. « Dedans, il y a des prières », raconte le skipper. « Ce sont les Népalais qui ont écrit ces prières qui implorent les dieux de nous laisser passer. Ça m’a accompagné toute mon expédition, pendant 43 jours. » Et elles l’accompagneront encore une fois pendant son tour du monde à la voile, un autre défi d’envergure.

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