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Les citoyens peuvent espérer des allégements financiers significatifs après les élections législatives. Cependant, le niveau de bénéfice dépendra en grande partie de la coalition qui prendra les rênes du gouvernement au printemps.
Impact des promesses électorales sur les citoyens
Selon les calculs réalisés par le Centre de recherche économique européenne (ZEW) pour un article de la « Süddeutsche Zeitung », les partis politiques ont des visions divergentes quant aux bénéficiaires de ces allégements. Alors que l’Union, le FDP et l’AfD visent principalement les revenus élevés et très élevés, la SPD, les Verts, le BSW et la Gauche se concentrent sur les personnes à faibles et moyens revenus.
Ce que les promesses des partis peuvent apporter financièrement
Le FDP et l’AfD envisagent d’accorder un surplus financier de 21 000 et 20 000 euros, respectivement, aux ménages ayant un revenu brut annuel de 250 000 à 2 millions d’euros. Ces gains proviennent principalement de réductions d’impôts. De même, la CDU/CSU, qui souhaite abolir totalement la contribution de solidarité, prévoit d’alléger ces hauts revenus de 13 000 euros par an.
Ces trois partis appliquent donc un principe : plus un ménage gagne, plus il sera généralement allégé proportionnellement à ses revenus antérieurs. Par exemple, l’Union accorde un surplus financier de 5 % aux revenus supérieurs à 250 000 euros, tandis que pour ceux ne dépassant pas 80 000 euros, la réduction varie de 0,1 à 1,8 %.
Des questions sur le financement des réductions d’impôts
En revanche, la Gauche prévoit de prélever en moyenne 71 000 euros supplémentaires sur les citoyens ayant des revenus annuels entre 250 000 et 2 millions d’euros. Les Verts s’attaquent à un surplus d’environ 10 000 euros, la SPD à près de 9 000 euros et le BSW à environ 6 000 euros. Ces partis orientent leurs propositions principalement vers les revenus faibles et moyens.
En tenant compte d’un ménage célibataire avec un revenu brut annuel de 40 000 euros, les allégements annuels varient de plus de 300 euros chez les Verts jusqu’à près de 2 400 euros chez la Gauche.
Incertitudes financières pour les partis de droite
Il est cependant peu clair comment les partis situés à droite du spectre politique comptent financer leurs réductions d’impôts. Les propositions du FDP et de l’AfD pourraient peser lourdement sur les finances publiques, avec un coût estimé entre 100 et 120 milliards d’euros par an pour l’État, les régions et les communes. Même les plans de l’Union entraîneraient un déficit d’environ 50 milliards d’euros pour l’État. En revanche, la Gauche espère générer des revenus supplémentaires de 46 milliards d’euros grâce à des augmentations d’impôts pour les plus riches.