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À l’occasion des 140 ans des sociétés coopératives, la Confédération générale des Scop et des Scic a dévoilé la 3ème édition du Baromètre de l’entreprise de demain réalisée par OpinionWay. Cette étude révèle que 8 salariés sur 10 se disent intéressés à l’idée de travailler dans une Scop, tandis qu’un salarié sur deux envisage de créer une Scop.
Une attractivité croissante pour le modèle Scop
Les résultats de cette étude mettent en lumière la pertinence du modèle Scop (Sociétés coopératives et participatives). Ce modèle attire de plus en plus par ses valeurs et son image positive, malgré une notoriété encore à développer. En effet, 79 % des salariés se montrent intéressés par l’idée de travailler dans une Scop. Les raisons de cette attractivité sont variées :
- Le partage des bénéfices, cité par 51 % des salariés.
- Les valeurs humaines, perçues comme centrales dans la gouvernance des Scop, attirent 39 % des répondants.
- La participation aux décisions de l’entreprise séduit 37 % des salariés, qui souhaitent jouer un rôle actif dans la stratégie de leur organisation.
- Enfin, 37 % des interviewés voient dans les Scop une opportunité de contribuer à la réussite de leur entreprise.
Les dirigeants également séduits par les Scop
Du côté des dirigeants, 55 % envisagent un jour de travailler dans une Scop, et 36 % pensent à en créer une. De plus, 31 % envisagent de transformer leur entreprise actuelle en Scop, bien que ce chiffre ait diminué de 2 % par rapport à 2022. Les Scop sont largement associées à des valeurs positives, notamment en ce qui concerne le plan humain. Selon le baromètre, 87 % des salariés et 81 % des dirigeants estiment que les Scop inspirent confiance.
Les Scop se distinguent particulièrement sur plusieurs aspects : création d’emplois, rentabilité, compétitivité et pérennité.
Un potentiel pour une économie durable
Les résultats du baromètre confirment le potentiel des Scop pour contribuer à une économie plus durable et inclusive. En effet, 88 % des répondants estiment que les Scop devraient être davantage prises en compte par le gouvernement. Fatima Bellaredj, déléguée générale de la CG Scop, commente : « Notre baromètre révèle un paradoxe très instructif : le modèle séduit et répond à un idéal pour les salariés, et près d’un tiers des dirigeants sont prêts à transformer leur entreprise en Scop, ce qui est énorme. »
Elle ajoute : « Ils affirment également, salariés et dirigeants confondus, qu’ils ne sont pas suffisamment informés. Ces chiffres nous confortent dans la nécessité de poursuivre le travail engagé pour mieux faire connaître cette solution aux dirigeants d’entreprise, et renforcer le financement des reprises pour lesquelles les salariés sont les investisseurs qui prennent le plus de risques. »
