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L’été le plus difficile pour Gaza : chaleur, guerre et famine se combinent
Alors que le monde voyage entre les continents pour passer les vacances d’été, les habitants de Gaza fuient avec leurs enfants des camps vers des centres d’hébergement pour tenter de survivre, face aux guerres de génocide et à la famine.
Un été brûlant et des estomacs vides
Depuis 9 mois, environ deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza affrontent un hiver rude dans toute sa rigueur, et maintenant un été brûlant et des estomacs vides, alors que les marchés sont vides, ne comblant ni la faim ni la soif.
Les habitants de Gaza affirment qu’obtenir de l’eau est devenu un vœu pieux, et en avoir de l’eau pure est un trésor. Avoir de l’eau glacée est considéré comme un luxe que seuls les chanceux peuvent avoir.
Une boisson qui ne désaltère pas et une nourriture qui ne rassasie pas
À quelques pas, une vieille femme, le dos courbé, parcourt les vendeurs au marché des Sahaba du centre-ville en demandant « Y a-t-il de l’eau ? ». Les allées et venues se font sans succès pour hydrater sa bouche, alors elle se résout à boire la seule boisson quasiment tout le monde à Gaza connaît aujourd’hui.
Une sensation de fin d’année scolaire amère
L’été a pris un visage différent, ses rituels ont disparu et les Palestiniens n’y ont trouvé que sa chaleur, rencontrant des mères qui expriment leur tristesse face à la fin de l’année scolaire et le début des vacances d’été, dans le contexte continu de la guerre de génocide.
Tasneem (mère de 3 enfants) exprime sa tristesse en voyant des annonces financées pour les activités estivales hors de la Palestine sur les réseaux sociaux, se demandant comment tout cela a pu se produire, alors qu’ils planifiaient des projets à ce moment-là.
Se divertir malgré la douleur
Saeb al-Zard, propriétaire d’un chalet né en pleine guerre, raconte comment, après le retrait de l’occupation d’une rue au nord de la bande de Gaza, il est venu avec des amis pour se divertir. Ils ont nettoyé la plage pour accueillir les gens.