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Le Royaume-Uni et l’Union européenne doivent collaborer et « faire plus » pour « partager le fardeau » de la sécurité en Europe, ont déclaré deux ministres britanniques de haut niveau.
Appels à une action renforcée
Le secrétaire aux Affaires étrangères, David Lammy, et le secrétaire à la Défense, John Healey, ont souligné que l’Occident avait été trop passif depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2014. Dans un article, ils ont indiqué que le Royaume-Uni avait engagé 150 millions d’euros supplémentaires pour l’aide militaire à l’Ukraine, ainsi que de nouvelles sanctions contre des personnes proches du président russe Vladimir Poutine.
Les déclarations de JD Vance
Ces commentaires interviennent après que le vice-président américain, JD Vance, a déclaré lors de la Conférence de Munich sur la sécurité que l’Europe devait « se mobiliser de manière significative pour assurer sa propre défense ». Vance a exprimé sa conviction que la plus grande menace pour l’Europe ne venait pas de la Russie ou de la Chine, mais « de l’intérieur ».
Les menaces externes selon Lammy et Healey
Dans leurs déclarations, Lammy et Healey ont insisté sur le fait que l’Europe et le Royaume-Uni devaient faire davantage ensemble pour partager le fardeau de la sécurité du continent. Ils ont critiqué la réponse insuffisante de l’Occident face aux invasions russes de la Géorgie en 2008 et de l’Ukraine en 2014, affirmant que « Poutine ne réagit qu’à la force ».
Rencontre avec Zelensky
Lors d’une rencontre avec Vance, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé son souhait d’obtenir des « garanties de sécurité » avant les négociations de paix prévues entre les États-Unis et la Russie. Il a également proposé la création d’une « armée d’Europe » pour sécuriser le continent, affirmant que l’avenir de l’Europe devait dépendre uniquement des Européens.
Les défis logistiques
Lord Dannatt, ancien chef de l’armée britannique, a estimé qu’environ 100 000 soldats seraient nécessaires pour une mission de maintien de la paix en Ukraine, dont le Royaume-Uni pourrait avoir besoin de fournir 40 000. Il a souligné que les capacités militaires britanniques étaient actuellement sous pression, tant en effectifs qu’en matériel.
Moment décisif pour les militaires européens
Sir Richard Shirreff, ancien commandant suprême adjoint de l’OTAN, a déclaré que « 100 000 troupes sont probablement le minimum » nécessaire pour répondre à la situation actuelle. Il a ajouté que cette période représentait un moment décisif pour les gouvernements et les militaires européens, soulignant la nécessité d’augmenter les dépenses de défense.