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Libération de deux Palestiniens : une histoire d’espoir et de famille
« Malgré la prison et les portes closes, je les ai engendrés… des ambassadrices de la liberté », ont déclaré deux prisonniers récemment libérés lors d’une transaction d’échange de prisonniers samedi, exprimant leur joie de retrouver des jumeaux nés grâce à des nymphes cachées.
Retrouvailles émouvantes à Gaza
Dès son arrivée à Gaza, le prisonnier palestinien libéré, Nahi Hamid, a pris dans ses bras ses enfants jumeaux, nés pendant sa détention grâce à une nymphe échappée. Leurs retrouvailles ont été marquées par une explosion d’émotions, entre larmes de joie et étreintes chaleureuses.
Hamid, âgé de 45 ans, a passé 18 ans dans les prisons israéliennes et a retrouvé sa liberté lors d’un échange avec le mouvement de résistance islamique, Hamas samedi, revenant enfin auprès de sa famille qui l’a attendu si longtemps.
Une histoire de courage et de résilience
À sa sortie, accueilli par ses jumeaux, Hani et Humam (3 ans), ainsi que par d’autres membres de sa famille, Hamid a été submergé par l’émotion. « Hani et Humam, l’un est l’œil, l’autre est l’œil, plus précieux que mon âme, le Tout-Puissant m’a donné deux fleurs magnifiques », a-t-il déclaré dans une interview.
« J’ai défié le gardien et la prison, et je les ai engendrés malgré les portes et les murs, » a-t-il ajouté, évoquant son parcours difficile.
Une libération parmi tant d’autres
Ce samedi, Israël a également libéré 183 Palestiniens, dont 18 purgeant des peines à perpétuité, 54 ayant des peines lourdes, ainsi que 111 Palestiniens de Gaza arrêtés après le 7 octobre 2023, en échange de trois prisonniers israéliens.
Une seconde histoire de retrouvailles
Le même tableau s’est répété avec le prisonnier libéré, Ata Mohammed Abdel Ghani (55 ans), qui a pu enfin étreindre ses jumeaux Zaid et Zayn, nés grâce à des nymphes cachées après 23 ans derrière les barreaux. Sa femme avait donné naissance aux jumeaux en 2014, mais il n’a pu les prendre dans ses bras qu’après sa libération.
« Les nymphes cachées sont des ambassadrices de la liberté, un souffle d’air que nous avions derrière les barreaux », a déclaré Abdel Ghani, ému, tout en tenant ses enfants.
Le parcours d’un prisonnier
Abdel Ghani, originaire de Tulkarem, dans le nord-ouest de la Cisjordanie occupée, a été arrêté en 2002 et condamné à trois peines de réclusion à perpétuité après des accusations d’implication dans des opérations militaires ayant causé des victimes israéliennes.
Il a déjà deux filles, Ilana et Samira, et a ensuite été rejoint par ses jumeaux Zaid et Zayn. Au fil des années, plusieurs prisonniers palestiniens ont réussi à engendrer des enfants par le biais de nymphes cachées, une méthode complexe dont les détails restent secrets pour des raisons de sécurité.