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Yoon Suk-yeol, l’ancien président sud-coréen destitué, a été libéré de prison. Une décision de justice rendue à Séoul a permis à l’ex-président d’attendre son procès en liberté, sans opposition de la part des procureurs.
Des scènes de réjouissance à son retour
La libération de Yoon a provoqué une grande agitation près de la prison et de son domicile dans la capitale sud-coréenne. Des images montrent des partisans de Yoon scandant son nom à Séoul, brandissant des drapeaux sud-coréens et américains.
Yoon a salué ses partisans, serrant les poings et faisant une profonde révérence. Dans une déclaration écrite, il a exprimé sa gratitude envers ses soutiens et a appelé ceux qui avaient entamé une grève de la faim en raison de son éviction à mettre fin à leur action.
Mésaventure politique et soutien continu
Yoon avait été arrêté en janvier dernier après avoir annoncé, de manière inattendue, un état d’urgence militaire lors d’une intervention télévisée en décembre, une manœuvre destinée à contourner le parlement qui a échoué.
Bien qu’il ait finalement levé l’état d’urgence, le parlement a voté pour initier une procédure de destitution. Malgré cette situation, Yoon bénéficie toujours d’un certain soutien au sein de la population sud-coréenne. Ses partisans avaient même empêché son arrestation en bloquant les forces de l’ordre qui tentaient de l’appréhender dans son domicile fortement sécurisé, où il s’était caché pendant plusieurs semaines.
Avenir incertain
Un tribunal constitutionnel doit se prononcer plus tard cette année pour déterminer si Yoon peut être définitivement destitué.