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Dans un contexte de bouleversements au sein de l’agence américaine d’aide internationale, l’USAID, l’administration Trump a annoncé par e-mail le licenciement de 2 000 employés, avec la mise en congé de milliers d’agents des services étrangers et autres recrues à travers le monde.
Contexte des licenciements
Cette annonce a été faite deux jours après qu’un juge a autorisé l’administration Trump à poursuivre des plans visant à démanteler l’agence. Les licenciements massifs s’inscrivent dans une série de réductions d’effectifs orchestrées par l’administration, dans le cadre d’un effort général pour suspendre presque toute l’aide étrangère américaine par le biais d’un gel généralisé.
Les détails de l’annonce
Un e-mail adressé aux employés a précisé que seuls ceux travaillant sur des programmes « critiques pour la mission », ainsi que les dirigeants et employés soutenant des programmes désignés, seraient exemptés de cette mise en congé. Ces licenciements, qualifiés de « réduction de force », touchent principalement les employés basés aux États-Unis.
Conséquences des décisions judiciaires
Les actions de l’administration ont été catalysées par une décision judiciaire qui a permis, le vendredi précédent, de procéder à des mises à pied et de forcer des employés basés à l’étranger à rentrer aux États-Unis. Certains de ces employés redoutent d’être licenciés à leur retour.
Leadership et changements au sein de l’USAID
Depuis fin janvier, Pete Marocco, une figure controversée de l’administration Trump, supervise le démantèlement de l’USAID, en collaboration avec Elon Musk, un conseiller du président connu pour ses théories du complot concernant l’agence. Récemment, Marco Rubio a été nommé administrateur par intérim de l’agence, plaçant Marocco en tant que son adjoint.
Répercussions sur l’aide internationale
La semaine dernière, environ 400 employés travaillant comme contractuels pour une assistance humanitaire urgente ont également été licenciés. Cette situation a renforcé l’idée que Rubio ne soutient pas réellement ces programmes. Bien que Rubio ait promis que les programmes d’assistance humanitaire « vitaux » pourraient continuer, très peu d’entre eux sont opérationnels, car le système de paiement de l’agence ne fonctionne pas, empêchant les groupes partenaires de recevoir des fonds.
Une incertitude persistante
Marco Rubio a affirmé que certaines aides étrangères continueraient après un processus de révision de 90 jours. Cependant, ni lui ni Marocco n’ont explicitement expliqué ce processus, laissant planer un flou sur l’avenir de l’assistance internationale américaine.