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Le ministère de l’éducation américain a récemment annoncé une réduction drastique de ses effectifs, touchant près de 50 % de son personnel. Cette décision, communiquée le mardi 11 mars, s’inscrit dans la volonté de l’administration de Donald Trump de diminuer le poids du gouvernement fédéral.
Des licenciements en série
Dans un contexte de restructuration, l’administration Trump a déjà entrepris des réductions d’effectifs au sein de l’agence, qui comptait initialement environ 4 100 employés. Ce nouveau mouvement concerne plus de 1 300 travailleurs qui seront placés en congé administratif à partir du 21 mars.
Linda McMahon, ministre de l’éducation, a déclaré que ces licenciements « reflètent l’engagement du ministère de l’éducation en faveur de l’efficacité, de la responsabilité, et de la garantie que les ressources sont déployées là où elles comptent le plus : auprès des élèves, des parents et des enseignants ».
En parallèle, le département a également mis fin à plusieurs baux de bâtiments dans des villes majeures telles que New York, Boston, Chicago et Cleveland. Toutefois, il continuera d’assurer ses fonctions essentielles, notamment la distribution de l’aide fédérale aux écoles, la gestion des prêts étudiants et la supervision des bourses.
Une menace de démantèlement
De nombreux médias américains ont rapporté que Donald Trump préparait le démantèlement du ministère de l’éducation, un projet qui ne surprend pas compte tenu de ses déclarations antérieures sur la question. Le Wall Street Journal a révélé qu’un brouillon de décret chargeait Linda McMahon de « prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter la fermeture du ministère de l’éducation ».
Trump avait promis pendant sa campagne présidentielle d’abolir ce ministère et de transférer ses responsabilités aux États, qui détiennent déjà la majorité des compétences en matière d’éducation. Linda McMahon a été nommée à ce poste avec une mission presque ironique de « se mettre elle-même au chômage ».
Un futur incertain
Créé en 1979 sous la présidence de Jimmy Carter, le ministère de l’éducation ne peut être entièrement démantelé sans l’adoption d’une loi, nécessitant 60 votes au Sénat, où les républicains possèdent actuellement 53 sièges. Cela laisse présager un avenir instable pour l’agence et pour le système éducatif fédéral.
