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Un incendie majeur a ravagé près de 250 hectares de pinède à Martigues, au nord-ouest de Marseille. Après vingt-quatre heures de lutte acharnée, les pompiers ont réussi à maîtriser le feu, bien que 300 d’entre eux continuent de travailler pour éteindre les dernières braises.
État des lieux de l’incendie
Vendredi en début d’après-midi, une réactivation du feu a entraîné la destruction de 8 hectares supplémentaires, portant la surface totale touchée à 248 hectares. Cependant, la préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé que le feu avait été définitivement fixé vendredi soir, permettant aux équipes de secours de passer à la phase de nettoyage.
Avec la nuit, 300 pompiers et cinq patrouilles de police et gendarmerie restent actifs pour assurer la protection des populations et pour noyer les sols touchés, les conditions météorologiques étant jugées favorables.
Mobilisation des moyens
Ce sinistre, dont l’origine reste incertaine, a nécessité la mobilisation de près de 1 000 pompiers et de moyens aériens importants, incluant jusqu’à neuf avions, parmi lesquels sept Canadair et deux Dash, ainsi que deux hélicoptères bombardiers d’eau. D’après Bruno Cassette, sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence, cela constitue « jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens » cette année dans le département.
Bilan humain et matériel
À ce jour, aucune victime n’a été recensée parmi la population. Les seuls blessés sont trois pompiers qui souffrent de blessures légères. Concernant les dégâts matériels, le bilan est qualifié de « très rassurant », avec seulement une dépendance d’une maison et une exploitation agricole endommagées, alors que 120 habitations ont été « menacées ».
Historique des incendies à Martigues
Martigues a déjà été frappée par un incendie dévastateur le 4 août 2020, qui avait ravagé 1 000 hectares et détruit deux villages-vacances, nécessitant des évacuations par la mer.
Prévisions et risques futurs
Cet incendie à Martigues est le second d’importance en quelques jours dans les environs de Marseille, après celui du 8 juillet qui a touché 750 hectares et détruit 91 bâtiments. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a averti que ces événements précoces annoncent « un été à haut risque », en raison des effets du changement climatique qui pourraient multiplier ce type d’incidents.
Le président Emmanuel Macron a remercié les pompiers pour leur courage et leur dévouement dans la lutte contre ces incendies, soulignant l’importance de protéger les vies et le patrimoine naturel.