Table of Contents
L’Iran dénonce des sanctions américaines jugées injustifiées
L’Iran a exprimé sa ferme opposition aux nouvelles sanctions financières imposées par les États-Unis, les qualifiant d’« illégales » et « non justifiées ». Ces sanctions ciblent des entités iraniennes accusées de vendre du pétrole brut à la Chine.
Une réaction officielle
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Ismail Baqaei, a déclaré dans un communiqué ce vendredi que « la décision du gouvernement américain de faire pression sur le peuple iranien en interdisant le commerce légal avec ses partenaires économiques est une mesure illégale et contraire au droit international ». Il a ajouté que cette démarche est « totalement injustifiée et va à l’encontre des règles internationales ».
Détails des sanctions
Hier, le département du Trésor américain a annoncé des sanctions visant une « réseau international facilitant le transport de millions de barils de pétrole brut iranien, d’une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars, vers la Chine ». Ce dispositif sanctionne des individus et des entreprises dans des pays tels que la Chine, l’Inde et les Émirats.
Accusations américaines
De son côté, le département d’État américain a affirmé que « ce réseau génère des revenus illégaux pour l’armée iranienne », ce qui lui permet de « financer des groupes terroristes ».
Entités ciblées par les sanctions
Parmi les entités et individus soumis aux sanctions, la société « Sepahr Energy » est mentionnée, décrite par Washington comme une « entreprise écran » agissant pour le compte de l’armée iranienne. Plusieurs navires pétroliers et les entreprises qui les louent ont également été ciblés.
Conséquences des sanctions
Les sanctions entraînent le gel des actifs détenus directement ou indirectement par les entreprises visées aux États-Unis, ainsi qu’une interdiction pour les entreprises basées aux États-Unis d’interagir avec ces entités. Les citoyens américains sont également interdits de traiter avec les entreprises visées, sous peine de sanctions.
Déclaration du département d’État
Le porte-parole du département d’État américain, Tami Bruce, a déclaré : « Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour tenir le régime responsable de ses activités déstabilisatrices et de sa quête d’armes nucléaires menaçant le monde civilisé ».
Un retour aux sanctions
Ces sanctions sont les premières depuis l’investiture du président Donald Trump, qui avait promis de réduire les exportations de pétrole iranien à zéro, alors que les États-Unis s’efforcent d’empêcher Téhéran de se doter d’armes nucléaires.