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Les débats sur la fin de vie reviennent au premier plan du Parlement, avec une annonce du gouvernement sur un nouvel examen à l’Assemblée nationale en février, après plusieurs reports liés à la crise politique. Deux propositions de loi, portant sur les soins palliatifs et sur la création d’une aide à mourir, avaient été adoptées en première lecture et doivent désormais être discutées au Sénat avant d’être soumises à l’Assemblée selon les dates évoquées par plusieurs sources. Le calendrier demeure incertain et les enjeux restent sensibles pour la classe politique et l’opinion publique.
Échéances du texte sur la fin de vie: févier pour l’Assemblée et janvier pour le Sénat
Selon le gouvernement, les débats sur la fin de vie seront inscrits à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale en février prochain.
« Le gouvernement a inscrit les débats sur la fin de vie à l’Assemblée nationale en février prochain », écrit sur X Laurent Panifous. « Ce combat que j’avais porté aux côtés du rapporteur général Olivier Falorni, et de l’ensemble des rapporteurs, me tient profondément à cœur. Je me réjouis qu’il puisse se poursuivre », dit-il.
Des informations évoquent aussi un examen au Sénat en janvier, mais aucune date officielle n’a été entérinée. Le texte avait été adopté en première lecture à l’Assemblée en mai et devra être discuté par la chambre haute avant d’être transmis pour la suite du parcours, selon diverses sources.

Deux propositions, deux volets: soins palliatifs et aide à mourir
Les textes portent sur deux volets distincts: les soins palliatifs et l’aide à mourir. Les propositions de loi avaient été adoptées fin mai à l’Assemblée nationale en première lecture et doivent encore être discutées au Sénat, qui n’a pas fixé de date officielle d’examen. Le Sénat, majoritairement à droite, est aussi susceptible de modifier le volet sur l’aide à morir, ce qui a alimenté les discussions autour de leur parcours législatif. Le cheminement parlementaire a été perturbé par la crise politique, mais les débats devront être tranchés dans les mois à venir.

« L’examen du texte à l’Assemblée nationale se fera naturellement sous réserve de son examen préalable au Sénat », a précisé Laurent Panifous, précisant que « l’ordre du jour prévisionnel du Gouvernement au Sénat sera présenté en conférence des présidents comme convenu dès la semaine prochaine. » Cette complexité reflète les réserves exprimées par le Sénat sur l’aide à mourir et les conditions d’accès au dispositif prévu par les textes.
La situation est fluctuante et les positions sur l’aide à mourir restent sensibles pour la classe politique et l’opinion publique.
Contexte politique et calendrier
Plusieurs chutes de gouvernement ont perturbé le calendrier du texte, et la priorité affichée est de trancher la question « avant l’élection présidentielle de 2027 », selon Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement. Le Sénat avait initialement prévu deux semaines d’examen à partir du 7 octobre, mais la chute du gouvernement de François Bayrou a causé un premier report; une date envisagée pour le 20 octobre n’a pas été tenue en raison de la démission de Sébastien Lecornu, puis de son renomage au poste de Premier ministre. Dans ce contexte, deux semaines sont désormais réservées au gouvernement en janvier au Sénat, qui pourrait examiner les textes et les ajuster avant l’éventuelle transmission à l’Assemblée.
« Le Sénat avait initialement prévu deux semaines d’examen de ces textes à partir du 7 octobre, mais la chute du gouvernement de François Bayrou avait causé un premier report. Une discussion à partir du 20 octobre avait ensuite été envisagée, mais là encore, cette date n’a pu être tenue en raison de la démission de Sébastien Lecornu, finalement renommé Premier ministre ensuite. »