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LR: Retailleau fixe des limites pour rejoindre le gouvernement et Zucman

by charles
France

Les Républicains, menés par Bruno Retailleau, ont posé dimanche les limites qu’ils estiment nécessaires pour participer à un éventuel gouvernement sous Sébastien Lecornu. Au cœur des débats figurent l’immigration, l’assistanat et l’opposition à la taxe Zucman, portée par la gauche. Lors d’un rassemblement à Drusenheim (Bas-Rhin), Retailleau a déclaré : « Je pose deux limites pour que les conditions soient remplies pour que nous participions au gouvernement : la première, c’est l’intérêt supérieur de la nation, de la France, et l’autre, ce sont nos convictions », et il a ajouté : « Si demain une politique devait être faite pour satisfaire la gauche, si demain on devait instituer la taxe Zucman […] avec cette taxe-là, nos propres entreprises pourraient s’enfuir, on pourrait assister à une délocalisation. Donc sans doute dialoguer, mais pas au mépris des intérêts supérieurs de notre pays », a-t-il déclaré. La taxe Zucman, nommée d’après l’économiste Gabriel Zucman, consisterait en un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros et est présentée par le PS dans son contre-budget, mais cette taxe suscite une franche opposition à droite et au centre.

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Rassemblement à Drusenheim, Bas-Rhin, où les limites LR ont été évoquées.

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Bruno Retailleau fixe les limites pour rejoindre le gouvernement

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Selon les déclarations du président des Républicains, les conditions pour envisager une participation au pouvoir reposent sur des principes clairs. « Je pose deux limites pour que les conditions soient réunies afin que nous participions au gouvernement : la première, c’est l’intérêt supérieur de la nation, de la France, et l’autre, ce sont nos convictions », a-t-il répété lors du rassemblement. Il a aussi insisté sur le fait que l’ouverture au dialogue ne signifie pas abandon des fondamentaux du parti face à des propositions susceptibles d’affecter l’économie ou la sécurité du pays.

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La taxe Zucman au cœur du débat et les réactions politiques

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La taxe Zucman, du nom de l’économiste Gabriel Zucman, serait un impôt minimum de 2 % sur les patrimoines dépassant 100 millions d’euros. Le Parti socialiste (PS), dont le Premier ministre a besoin pour faire adopter son budget, l’a intégrée dans son projet de contre-budget; cette mesure suscite toutefois une franche opposition à droite et au centre.

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« Si demain une politique devait être faite pour satisfaire la gauche, si demain on devait instituer la taxe Zucman (…) avec cette taxe-là, nos propres entreprises pourraient s’enfuir, on pourrait assister à une délocalisation. Donc sans doute dialoguer, mais pas au mépris des intérêts supérieurs de notre pays », a déclaré Retailleau.

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Répercussions et positionnements des camps rivaux

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Le PS, selon les documents, cherche à faire adopter son budget en contre-budget, en relation avec les LR, ce qui nourrit les analyses sur les alliances possibles entre droite et gauche dans certaines configurations. « Si demain, on me disait ‘mais Bruno, fais-toi une raison, la gauche française ne veut pas entendre parler de durcissement sur l’immigration’, que devrions-nous faire, nous trahir ? Si demain on nous disait ‘il faut continuer l’assistanat’ (…), que devrions-nous faire ? », a poursuivi Bruno Retailleau. « Si demain devait s’instaurer au gouvernement cette espèce de confusion, ce mélange de droite et de gauche avec un cap qui ne serait pas clair, qui est-ce qui serait le bénéficiaire ? Pas nous, ce serait les deux ailes radicales », le Rassemblement national et La France insoumise, a conclu l’homme fort de la droite.

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