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Une enquête publique sur les crimes de la puéricultrice et tueur en série Lucy Letby a révélé des échanges de messages troublants entre elle et une collègue, où elle semblait donner des conseils sur la façon d’échapper à la justice.
Échanges troublants révélés
En 2017, Letby a échangé des messages via WhatsApp avec Hayley Griffiths, représentant syndical, au sujet de la série télévisée américaine How to Get Away with Murder. Cet échange a eu lieu un an après que Letby a été affectée à des tâches administratives à l’hôpital Countess of Chester, suite à des préoccupations exprimées par des consultants concernant son comportement vis-à-vis des nouveau-nés.
Le premier message de Griffiths mentionnait : « Je regarde actuellement un programme appelé comment s’en sortir avec un meurtre. J’apprends de bons conseils. » Letby a répondu : « J’aurais pu te donner quelques conseils x. »
Réactions et regrets
À l’enquête, Griffiths a exprimé son profond regret, affirmant : « Dès que je les ai vus moi-même, j’étais bouleversée. Je ne peux qu’excuser et dire que j’ai appris. » Elle a reconnu qu’elle avait pris une décision peu professionnelle en initiant cette conversation.
Shahram Sharghy, représentant certaines familles des victimes de Letby, a interrogé Griffiths sur la légèreté avec laquelle elle abordait des allégations aussi graves. Griffiths a nié avoir minimisé ces préoccupations, mais a admis qu’elle comprenait à quel point ces messages pouvaient être blessants pour les familles concernées.
Soutien des parents de Letby
Les parents de Lucy Letby, John et Susan, ont également pris la parole lors de l’enquête. Ils ont exprimé leur choc face aux allégations portées contre leur fille, affirmant que ces accusations avaient changé leur vie. Ils ont précisé : « Notre fille a traversé l’enfer depuis juillet. Pouvez-vous imaginer ce que c’est de savoir que des collègues vous appellent meurtrière ? »
Contexte des accusations
Lucy Letby, âgée de 34 ans, a été condamnée à 15 peines de réclusion à perpétuité totale pour avoir été reconnue coupable du meurtre de sept nouveau-nés et d’avoir tenté de tuer sept autres entre juin 2015 et juin 2016. L’enquête publique devrait se poursuivre jusqu’au début de 2025, avec la publication des résultats prévue pour l’automne de cette année-là.