Dans un contexte de tensions commerciales croissantes, l’Union européenne adopte une posture de temporisation face aux droits de douane imposés par les États-Unis sur l’acier et l’aluminium. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré dimanche que Bruxelles n’avait pas encore décidé de riposter, préférant attendre un compromis qui pourrait éviter une escalade tarifaire menaçant l’économie mondiale.
Une stratégie de patience pour éviter une escalade tarifaire
La décision de l’UE de temporiser s’inscrit dans une volonté de négocier un accord avec Washington. Selon Ursula von der Leyen, cette approche vise à favoriser le dialogue plutôt que la confrontation directe, tout en laissant la porte ouverte à une réponse ultérieure si aucune entente n’est trouvée. Les droits de douane américains, évalués à 30 % sur certains produits en acier et aluminium, ont été décrétés dans le cadre de la politique commerciale américaine, suscitant de vives récriminations dans plusieurs pays européens.
Un contexte de tensions commerciales mondiales
Les mesures américaines, prises dans un contexte de rivalités économiques internationales, risquent d’engendrer une spirale de représailles, affectant le commerce mondial. L’UE espère ainsi pouvoir régler le différend sans recourir à des mesures punitives, tout en maintenant la pression diplomatique pour obtenir un assouplissement des tariffs américains.