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Des personnalités engagées, telles que Flavien Berger, Annie Ernaux et Edouard Louis, soutiennent que la lutte des activistes qui ont bloqué six abattoirs début juillet est essentielle, touchant chacun d’entre nous. Ces actions font écho aux préoccupations croissantes concernant le bien-être animal en France et au-delà.
Bloquer les abattoirs : une action audacieuse
Dans la nuit du 6 au 7 juillet, six abattoirs ont été simultanément bloqués en France et aux Pays-Bas, une mobilisation d’une ampleur rare. Environ une centaine d’activistes du collectif «269 Libération animale» ont pris part à cette action, venant d’Espagne, de France, d’Italie, de Suisse et d’Allemagne. Un militant, enchaîné aux côtés de ses camarades dans un abattoir en Dordogne, a déclaré : «En se plaçant ici, entre les couteaux et les animaux, nous entendons transformer l’abattoir en un lieu politique ; c’est-à-dire un lieu à interroger qui ne doit plus être regardé comme une banale usine ou un mal nécessaire.»
Répression et témoignages des militants
Au sein de l’abattoir dordognais, ces activistes, tous étrangers, ont fait face à une violence répressive sans précédent. Après un blocage de huit heures, ils ont été évacués par les agents de la CRS 84. Les témoignages font état de coups, d’étranglements et d’injures, avec plusieurs militants présentant des hématomes importants, corroborés par des certificats médicaux.
Conséquences et avenir du mouvement
Cette répression soulève des questions cruciales sur les droits des animaux et le traitement réservé aux militants engagés pour leur cause. Les actions de ce collectif mettent en lumière la souffrance animale et stimulent un débat essentiel sur le bien-être animal en France et en Europe.