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À la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, mardi 23 septembre 2025, Emmanuel Macron a plaidé pour l’ »autorité du droit », qu’il a présentée comme « notre meilleure chance face à la loi du plus fort », et a appelé à un « multilatéralisme efficace » pour préserver la paix et le respect du droit international.
À l’ONU, Emmanuel Macron défend l’autorité du droit
Devant les délégations réunies à New York pour le 80e anniversaire de l’Organisation, le chef de l’État a mis en garde contre « le risque de voir la loi du plus fort l’emporter » et contre « l’égoïsme de quelques-uns l’emporter ». Il a affirmé la nécessité du respect des règles internationales et du droit humanitaire comme fondements d’une action collective efficace.
« Il n’y a pas de communauté internationale sans un rapport respectueux entre pairs. »
Dans un long passage consacré aux crises contemporaines, Emmanuel Macron a pointé la prolifération des conflits et le non‑respect des conventions établies pour protéger les civils et les personnes hors de combat. Il a cité des zones de guerre déjà bien identifiées, soulignant la gravité de la situation et l’urgence du respect du droit humanitaire.
« Les conflits armés se multiplient, internes ou internationaux (…) Les bélligérants bafouent les Conventions de Genève. Gaza, le Soudan, l’Ukraine (…) La liste est aussi longue qu’insoutenable »
Le président a rappelé que « notre devoir à tous est de veiller au respect du droit humanitaire international » et a exprimé son regret face à la fragmentation du monde : « La fracturation du monde nous freine dans notre capacité collective à réguler les grands conflits du moment ».
Multilatéralisme efficace et rappel des conflits cités par Macron
Quelques heures après un discours très critique de l’ancien président américain Donald Trump envers l’ONU, Emmanuel Macron a revendiqué la force d’un « multilatéralisme efficace » à l’occasion de cet anniversaire. Il a défendu la cohérence des règles internationales comme condition de la paix et de la coopération entre États.
Il a insisté : « La complexité du monde n’est pas une raison de renoncer à nos principes » et ajouté : « nous avons besoin, plus que jamais, de restaurer l’esprit de coopération qui a prévalu il y a 80 ans ».
Reprenant son leitmotiv, le président a conclu sur l’importance de l’autorité du droit : « L’autorité du droit est notre meilleure chance face à la loi du plus fort », rappelant ainsi la primauté des normes internationales face aux tentations de la puissance brute.
Les lieux de conflit évoqués
- Gaza
- Le Soudan
- L’Ukraine
Ces exemples ont servi à illustrer, selon le chef de l’État, l’ampleur des défis auxquels fait face la communauté internationale lorsque les règles qui protègent les populations et encadrent la conduite des hostilités sont méprisées.
Sans détailler de mesures concrètes dans ce discours, Emmanuel Macron a centré son intervention sur la nécessité du respect du droit international et du droit humanitaire, et sur la remise en marche d’une coopération multilatérale pour affronter les crises contemporaines. Les lignes prononcées à New York réaffirment la position française en faveur d’une gouvernance internationale fondée sur des règles et non sur la loi du plus fort.