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Macron dénonce la condamnation de Christophe Gleizes en Algérie

by Lea
France

Emmanuel Macron a appris avec une profonde inquiétude la condamnation en appel du journaliste français Christophe Gleizes à sept ans de prison en Algérie, a annoncé l’Elysée jeudi 4 décembre 2025. Il lui adresse ses pensées ainsi qu’à sa famille et précise que la France continuera d’agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais. Cette information a été rendue publique au lendemain de la décision de justice.

On avait cru à sa libération hier soir, et là, on a ce sentiment d’avoir été menés en bateau, a déclaré le frère du journaliste. Le frère de Christophe Gleizes a de nouveau appelé jeudi à une grâce présidentielle du président algérien au lendemain de la confirmation en appel de la condamnation. « On appelle à la grâce présidentielle, on appelle à la libération dès demain », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il avait l’impression d’être Don Quichotte qui se bat contre les moulins à vent, mais qu’ils restaient mobilisés. « La grâce présidentielle serait la possibilité de liberté la plus proche », a-t-il expliqué.

La stratégie demeure incertaine. « Si on passe en cassation, une grâce présidentielle pourrait aussi être possible… Mais il faudrait arrêter la procédure de cassation », a-t-il précisé, précisant que des discussions étaient en cours avec RSF, So Press et la famille afin de déterminer la meilleure voie à suivre.

Sur RTL, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, libéré le mois dernier après près d’un an d’incarcération en Algérie, s’est dit effondré et a dénoncé en Algérie « une dictature qui n’arrive pas à se corriger », estimant que l’État algérien n’avait pas besoin de poursuivre dans cet acharnement.

Christophe Gleizes, 36 ans, était un collaborateur des magazines So Foot et Society. Il s’était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club Jeunesse sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 kilomètres à l’est d’Alger. Arrêté le 28 mai 2024 et placé sous contrôle judiciaire, il avait été condamné en juin dernier en première instance à sept ans de prison pour « apologie du terrorisme » et est détenu depuis lors.

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