Emmanuel Macron a participé dimanche à une visioconférence réunissant la coalition des volontaires alliés à Kiev et les dirigeants européens avant des pourparlers à Washington. Le président a répété que Poutine ne cherchait pas la paix et a évoqué une capitulation de l’Ukraine. « Il n’y a qu’un État qui propose une paix qui serait une capitulation : la Russie. », a-t-il déclaré, ajoutant « Il n’y a qu’un agresseur, la Russie, et il n’y a qu’un État qui propose une capitulation, c’est la Russie ». L’intime conviction d\’Emmanuel Macron est que « Vladimir Poutine ne veut pas la paix ». A ce titre, il a aussi évoqué la nécessité de garanties de sécurité pour l\’Ukraine et a souligné que les Européens seront désormais au cœur des discussions, y compris à Washington.
À Brégançon, Macron affirme que Poutine ne veut pas la paix et vise une capitulation
Selon les propos rapportés, « Il n’y a qu’un État qui propose une paix qui serait une capitulation : la Russie. », a-t-il déclaré, ajoutant « Il n’y a qu’un agresseur, la Russie, et il n’y a qu’un État qui propose une capitulation, c’est la Russie ». Le président a aussi affirmé « l’intime conviction » que « Vladimir Poutine ne veut pas la paix ». Dans le même échange, il a évoqué l’idée avancée par Donald Trump et a déclaré: « Est-ce que je pense que le président Poutine veut la paix ? La réponse est non. Donald Trump, oui, il veut la paix ».
« Nous allons demain (à Washington) pas simplement pour accompagner le président ukrainien, nous y allons pour défendre les intérêts des Européens », a-t-il ajouté, lors de ce rendez-vous virtuel, et il a par ailleurs insisté sur le fait que « Je crois qu\’un article théorique n\’est pas suffisant. La question, c\’est la substance ».
Approche européenne et garanties de sécurité: l\’Europe pousse les contours d\’un accord
Macron a répété que « Il ne peut pas y avoir de discussions territoriales sur l\’Ukraine sans les Ukrainiens » et, « de la même manière pas de discussion sur la sécurité des Européens sans eux », a-t-il ajouté, appelant à une implication des Ukrainiens dans les sommets à venir sur le sujet. Il a ajouté que les garanties de sécurité envisagées seraient au cœur de tout accord et qu\’il revenait aux Européens et à leurs partenaires de les écrire dans le cadre des négociations. Sur l\’idée de protections similaires à celles de l\’OTAN, il s\’est montré prudent et a réaffirmé que « Je crois qu\’un article théorique n\’est pas suffisant. La question, c\’est la substance ».
Dans ce cadre, il a conclu: « Nous allons demain (à Washington) pas simplement pour accompagner le président ukrainien, nous y allons pour défendre les intérêts des Européens », soulignant que les Européens doivent être invités aux prochains sommets sur l\’Ukraine.