Home ActualitéMacron reçoit Sarkozy à l’Élysée avant son incarcération: récapitulatif

Macron reçoit Sarkozy à l’Élysée avant son incarcération: récapitulatif

by charles
France

Emmanuel Macron a reçu Nicolas Sarkozy à l’Élysée quelques jours avant l’incarcération annoncée de l’ancien président dans l’affaire du financement libyen de sa campagne, selon plusieurs médias. L’entretien, qui se serait tenu quatre jours avant l’échéance, a été confirmé par l’AFP et d’autres agences et aurait duré plus d’une heure, selon Franceinfo. Gérald Darmanin a indiqué ce matin qu’il irait rendre visite à l’ancien chef de l’État en prison. Sarkozy entrera en détention le 21 octobre 2025 à la prison de la Santé, après avoir été condamné à cinq ans de prison ferme.

À l’Élysée, Sarkozy reçoit Macron avant l’incarcération

Selon des informations relayées par Le Figaro et confirmées par TF1-LCI, Emmanuel Macron a reçu Nicolas Sarkozy le vendredi 17 octobre à l’Élysée, quatre jours avant son incarcération dans l’affaire libyenne. L’entretien aurait duré plus d’une heure, et la Maison Blanche a ensuite déclaré que cela s’était passé « Cela a bien été le cas ». Sarkozy, qui avait confié au Figaro une intention de lecture en prison, aurait dit « la tête haute » et évoqué « Le Comte de Monte-Cristo » et une biographie de Jésus, selon le quotidien. Ses avocats déposeraient immédiatement une demande de mise en liberté.

Macron et Sarkozy à l'Élysée, photo d'actualité
Macron reçoit Sarkozy à l’Élysée selon Le Figaro et TF1-LCI.

Contexte et localisation de l’incarcération

Dans le même temps, l’avenir judiciaire de Nicolas Sarkozy se précise: il sera écroué mardi 21 octobre 2025 pour purger la peine prononcée dans l’affaire du financement occulte de sa campagne de 2007. Selon les premières informations, il sera installé seul dans une cellule d’environ 9 m² au quartier de l’isolement de la prison de la Santé, avec un lit, une armoire, un bureau et une douche, et éventuellement une télévision et un réfrigérateur. Le dispositif prévoit trois parloirs par semaine et un téléphone en cellule 24 heures sur 24, mais vers des numéros validés par la justice. Ces détails reflètent les mesures de sécurité courantes dans ce niveau de détention, destinées à éviter les contacts avec d’autres détenus et à assurer la sécurité du détenu et du personnel.

Réactions et cadre politique

La rencontre à l’Élysée et le dossier judiciaire ont suscité des réactions variées. Gérald Darmanin, ministre de la Justice et proche de l’ancien président, a indiqué qu’il irait le « voir en prison ». « J’ai beaucoup de tristesse pour le président Sarkozy », a-t-il déclaré. Du côté des oppositions et de certains élus de gauche, des critiques ont été formulées sur le privilège apparent accordé à un ancien chef d’État: « Emmanuel Macron déshonore sa fonction et manque à sa mission de gardien des institutions et des principes qui les régissent », a estimé Benjamin Lucas, tandis que Nathalie Arthaud évoquait « L’Élysée, ça gère les affaires de la grande bourgeoisie. Ça sert aussi de parloir pour délinquants notoires ! ». Des voix ont également insisté sur le fait que la justice demeure indépendante et que les décisions procédurales restent séparées des considérations politiques. Dans ce contexte, Sarkozy demeure présumé innocent jusqu’à l’issue des procédures d’appel et de mise en liberté éventuelle.

Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron, photo d'archives
Réactions politiques et couverture médiatique autour de la rencontre et des suites judiciaires.

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