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Une semaine après l’agression violente du maire de Villeneuve-de-Marc, Gilles Dussault, survenue devant son domicile le mercredi 6 août, les autorités ont procédé à l’interpellation du principal suspect ce vendredi matin à Charantonnay, Isère. L’homme, âgé de 60 ans et résident du village, a été placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Saint-Jean-de-Bournay.
Les faits et le contexte
Selon le parquet, l’agression s’est déroulée devant la résidence du maire et a été suivie d’un retour du suspect avec son véhicule puis d’un essai de percuter le maire et son fils lorsque ce dernier est intervenu. Le maire a été transporté en urgence vers l’hôpital Edouard-Herriot à Lyon. Le pronostic vital du maire était engagé au moment des faits et est ensuite devenu plus stable.
Motifs et dispute avec la municipalité
Divers éléments évoquent un litige entre l’agresseur et la municipalité sur des questions d’urbanisme et de travaux réalisés sans autorisation. Le suspect résidait dans la commune de longue date et avait saisi la justice dans le passé pour obtenir un dédommagement après l’éboulement d’une partie d’un bâtiment municipal, une demande qui avait été rejetée.
La suite judiciaire et les réactions
Le suspect fait l’objet d’une information pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique et a été placé en garde à vue. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a salué le travail des gendarmes et rappelé que les violences contre les élus sont intolérables et ne resteront jamais impunies. Emmanuel Macron a déclaré que la République doit être sévère et intraitable et que tout sera mis en œuvre pour retrouver et condamner l’auteur. Le maire, âgé de 63 ans, a été hospitalisé et son fils, blessé lors des faits, a également été pris en charge par les services de santé.
La suite de l’enquête devra éclairer les circonstances exactes de l’agression et les responsabilités liées au litige d’urbanisme.
Notes contextuelles
Les faits se sont déroulés à Villeneuve-de-Marc, dans l’Isère. L’interpellation a été réalisée sans difficulté à Charantonnay, à 14 kilomètres des lieux des faits, et la garde à vue a été ouverte par le parquet de Vienne.