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Des familles de migrants vénézuéliens expulsés vers le Salvador par le gouvernement de Donald Trump ont organisé une manifestation ce samedi à Barquisimeto, dans le nord-ouest du Venezuela, pour exiger la libération de leurs proches, accusés d’appartenir au gang Tren de Aragua. Les manifestants ont exprimé leur colère et leur désespoir, clamant leur innocence.
Des appels à la justice
Les pancartes brandies lors de la manifestation portaient des messages forts tels que « Avoir un tatouage ne fait pas de moi un criminel. Liberté pour Kenlyn Rodríguez » et « Nous demandons justice pour nos frères et sœurs vénézuéliens, pour Edwin Melendez, Liberté! » Ces déclarations illustrent la détermination des familles à défendre leurs proches, qui sont pour la plupart détenus dans des conditions difficiles.
Les témoignages des familles
Michel Olivera, sœur de Maikel Rojas Olivera, l’un des 238 Vénézuéliens incarcérés au Salvador, a partagé son désespoir : « Nous étions heureux parce qu’il devait arriver samedi [15 mars], mais à notre grande surprise, nous nous sommes réveillés dimanche avec cette nouvelle des expulsions vers la prison au Salvador. » Maikel a été arrêté en octobre 2024 alors qu’il travaillait et a été d’abord placé dans un centre de détention en Californie avant d’être expulsé vers la prison de Cecot au Salvador.
Innocence contestée
Les avocats des détenus affirment que les tatouages ont été utilisés comme critère principal pour les accuser d’appartenance à un gang, alors que les autorités américaines soutiennent que le processus d’identification était plus complexe, sans fournir de détails précis. Les familles demandent instamment que ces jeunes hommes innocents soient ramenés chez eux.
Une machination dénoncée
Gladys Coromoto Rojas, grand-mère de Kenlyn Rodríguez, a qualifié la situation de machination. « Comment justifier le fait que tant de personnes disent qu’elles venaient au Venezuela et qu’elles se trouvent aujourd’hui au Salvador? Ils ont été trompés », a-t-elle affirmé, tout en insistant sur le fait que son petit-fils n’a jamais été impliqué dans des activités criminelles.
Réactions du gouvernement vénézuélien
Le gouvernement du Venezuela a qualifié la détention des migrants vénézuéliens au Salvador d’enlèvement et a annoncé avoir embauché un cabinet d’avocats pour obtenir leur libération. Les familles espèrent que cette mobilisation attirera l’attention nécessaire pour faire avancer leur cause et obtenir la libération de leurs proches.
