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Des manifestations nocturnes ont eu lieu à Bucarest après le rejet de la candidature de Calin Georgescu, favori des sondages pour la prochaine élection présidentielle. Ces événements ont soulevé des tensions entre les forces de l’ordre et les manifestants dans la capitale roumaine, marquant un tournant significatif dans le climat politique actuel.
Heurts entre manifestants et police
Dans la nuit du 9 au 10 mars, des affrontements ont éclaté alors que des manifestants ont arraché des barrières mises en place par les gendarmes, projeté des bouteilles et divers objets, et se sont heurtés aux forces de l’ordre. Certains participants ont même allumé un feu sur le boulevard reliant la place de l’Université à celle de l’Unification.
Des manifestations qui se poursuivent
Malgré la fin des premières manifestations, le centre de Bucarest est resté sous le contrôle des forces de l’ordre. Plusieurs partis politiques ont prévu de continuer les actions de protestation, avec George Simion, président de l’Alliance pour l’unification des Roumains, promettant une participation accrue, en affirmant que 99% des manifestants étaient pacifiques, à l’exception de quelques éléments provocateurs.
Contexte électoral
Calin Georgescu, candidat indépendant, avait remporté le premier tour de la présidentielle roumaine le 24 novembre, obtenant 22,94% des voix. Cependant, suite à l’annulation des résultats par la Cour constitutionnelle, une nouvelle élection a été programmée pour mai. Le rejet de sa candidature par la Commission électorale centrale a conduit Georgescu à déposer une plainte auprès de la Cour constitutionnelle.