Des manifestations du 2 octobre 2025 ont traversé plusieurs villes françaises, dont Pau, Tarbes et Nîmes, dans un contexte de contestation budgétaire et sociale. À Pau, une marche a été observée ce jeudi 2 octobre, selon les organisateurs. Dans le même temps, les cortèges de Tarbes et de Nîmes ont poursuivi les revendications liées au budget 2026 et à d’autres mesures sociales, selon les sources. Le mouvement est actif, mais les chiffres varient selon les villes et les sources.
À Tarbes et Nîmes, une mobilisation en recul mais déterminée
À Tarbes, selon l’intersyndicale, la manifestation répertorie environ 2 500 participants, contre 1 400 d’après les renseignements territoriaux. Une délégation a été reçue par le préfet des Hautes-Pyrénées, Jean Salomon. L’intersyndicale déplore l’absence d’engagement concret sur le budget 2026 et d’autres mesures jugées essentielles par le monde du travail : l’abandon du projet de budget et le doublement des franchises médicales; le refus de la désindexation des pensions, salaires et prestations sociales; la défense des services publics et des effectifs de fonctionnaires; le retrait de la réforme de l’assurance chômage; et la mise en place d’une fiscalité plus juste.
« On espérait mobiliser autant que le 18 septembre, mais on savait que cela serait compliqué. Beaucoup de travailleurs peinent déjà à joindre les deux bouts », a reconnu un responsable syndical. Le mouvement est aussi marqué par des actions prévues dans les Hautes-Pyrénées pour relayer les revendications.
À Nîmes, les chiffres s’échelonnent entre 1 000 et 3 000 manifestants selon les sources: 3 000 selon les syndicats, contre 1 000 selon la préfecture. Le cortège est parti de l’avenue Jean-Jaurès et s’est terminé devant la préfecture, après un parcours en centre-ville. Le contexte politique du pays — avec un Premier ministre sans gouvernement — alimente la mobilisation. Les revendications restent inchangées: plus de justice fiscale et sociale, l’abrogation de la réforme des retraites, et la revalorisation des salaires, des pensions et des minimas sociaux. Des actions dans le Gard ont aussi été menées en parallèle, avec 800 personnes à Alès, 170 à Bagnols-sur-Cèze et une cinquantaine à Uzès.
Des chiffres contrastés et des revendications inchangées
Dans l’ensemble, les manifestants portent des revendications similaires: justice fiscale et sociale, maintien des services publics et des effectifs, et opposition au budget 2026 et à diverses réformes. Le niveau de participation restant variable selon les villes, les organisations et les difficultés quotidiennes des travailleurs, les syndicats prévoient déjà d’autres actions pour encadrer le mouvement dans les jours qui viennent.
Le contexte national est aussi évoqué par les syndicats, rappelant que la France traverse une période politique incertaine, ce qui accentue le sentiment d’urgence dans le monde du travail.