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Des centaines de personnes ont transformé les festivités du Nouvel An en manifestations massives dans plusieurs villes de Serbie, réclamant des réformes politiques et judiciaires au gouvernement serbe. Ces manifestations font suite à une tragédie qui a coûté la vie à 15 personnes lors de l’effondrement d’une marquise à la gare centrale de Novi Sad, dans le nord du pays.
Un appel à la justice après une tragédie
Le drame, attribué à la corruption ainsi qu’à des pratiques de construction défaillantes de la part des dirigeants serbes, a suscité une vague de colère et de demandes de justice. Les manifestants, composés en grande partie de jeunes universitaires, affirment que le gouvernement doit rendre des comptes pour cet incident tragique.
Des slogans forts durant les manifestations
Les pancartes brandies par les étudiants de diverses universités de Belgrade étaient explicites : « Il n’y a pas de Nouvel An. Ils nous doivent toujours l’ancien. » Malgré la période festive, ces jeunes continuent de montrer leur détermination à obtenir justice, un engagement soutenu par de nombreux groupes sociaux, y compris des enseignants, des agriculteurs et des artistes.
Rassemblements dans plusieurs villes
Des milliers de personnes ont également convergé vers Novi Sad et la ville de Niš, participant à des rassemblements parallèles organisés par des étudiants. Ces manifestations témoignent d’un mécontentement croissant à l’égard du leadership autocratique du président Aleksandar Vucic.
Actions judiciaires en cours
Le procureur général de la Serbie a récemment inculpé 13 personnes, dont un ancien ministre, en lien avec l’effondrement de la marquise. Cependant, les manifestants estiment que ces mesures sont insuffisantes, car les accusations ne portent pas sur les éventuels accords de corruption ayant eu lieu lors des travaux de rénovation de la gare de Novi Sad avec des entreprises chinoises.