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Le lundi de Pentecôte, des centaines de manifestants ont bloqué les gares de Lausanne et de Genève, provoquant une interruption massive du trafic ferroviaire. Ce sit-in, en solidarité avec la Palestine, a entraîné l’annulation de plus de 80 trains sur l’arc lémanique, suscitant des réactions variées parmi les passants.
Un sit-in inattendu
Les manifestants, qui se sont rassemblés spontanément après l’interception du navire humanitaire Madleen par Israël, ont occupé les voies ferrées. Les images de la gare Cornavin à Genève, où des militants brandissaient des drapeaux palestiniens, ont marqué les esprits.
Des voix s’élèvent pour Gaza
Saïd, un militant présent à Genève, a exprimé sa détermination : « Ce qui se passe à Gaza est tellement grave, il faut agir maintenant. » Il a souligné que beaucoup de participants étaient des jeunes, souvent absents des mobilisations précédentes. Selon lui, le soutien du public a été significatif, certains voyageurs encourageant les protestataires.
Une manifestation pacifique
Rodrigo, un autre manifestant, a souligné la surprise et l’énergie positives qui ont régné lors de l’événement. « Cela a montré que l’inaction de la Suisse face à la situation à Gaza a renforcé notre détermination », a-t-il déclaré. Les forces de l’ordre ont été mentionnées pour leur gestion calme de la situation, sans recourir aux arrestations ni à la force.
Perturbations notables
Le blocage a causé d’importants retards dans le trafic ferroviaire, avec des conséquences qui ont perduré jusqu’à la fin du service. Frédéric Revaz, porte-parole des CFF, a commenté la gravité de l’incident : « Plus de 80 trains ont été supprimés, et le trafic a été perturbé par des circulations en composition modifiée jusqu’à 14 heures le lendemain. »
Réactions des autorités
La police a procédé à une seule interpellation à Genève pour dommage à la propriété, tandis que la situation à Lausanne n’a pas nécessité d’arrestations. Les manifestations n’ayant pas été déclarées officiellement, les autorités ont du mal à identifier des organisateurs ou à infliger des sanctions.
Ces événements marquent une intensification des actions en faveur de la cause palestinienne, révélant des tensions croissantes entre les opinions publiques et les positions politiques en Suisse.