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Marco Borriello : Liberté et passion pour le football en Italie

by Sara
Italie

Marco Borriello, un peu de Milan, un peu de Rome, a l’impression d’être un homme libre. Sa vie est remplie de buts, de rencontres et de villes. Aujourd’hui, il ne ressent plus l’obsession du football et n’a pas de domicile fixe. « Il n’est écrit nulle part qu’on doit avoir un seul endroit où vivre. J’ai de nombreux lieux dans mon cœur », déclare-t-il.

Un parcours riche en émotions

Il évoque sa jeunesse à Naples et ses environs, près de Cassino, à Valvori, où sa mère vit toujours et où repose son père. « La vie m’a conduit ailleurs et je me suis toujours adapté », dit-il en parlant de son parcours de footballeur.

Une nouvelle vie après le football

Que fait-il aujourd’hui ? « Je rencontre des gens, je fais des choses », répond-il. Concernant le football, il précise : « Je ne suis lié à personne. Je fais des affaires. » Il a récemment suggéré le transfert de Zaniolo à l’Atalanta, tout en précisant qu’il n’est pas agent, mais qu’il aime aider, notamment en partageant ses expériences à Ibiza.

Retrouver ses racines

En regardant vers l’avenir, Marco envisage de revenir dans sa ville natale pour participer à un projet de football pour les enfants de son quartier, une initiative plus sociale que sportive. « Mieux vaut la liberté qu’un salaire », dit-il quand on lui demande s’il souhaite s’engager avec un club.

Réflexions sur le football moderne

Il exprime des critiques sur le football d’aujourd’hui : « Quand j’ai commencé, il y avait plus de passion. Le football était une expérience qui te faisait tomber. Mais cela s’est transformé en business. Aujourd’hui, la passion est devenue un travail et le football est devenu une entreprise. »

Il note : « Les clubs ne reconnaissent plus les anciennes légendes. Je voudrais toujours que les anciens joueurs restent dans les structures pour leur valeur, mais leur personnalité forte peut poser problème aux propriétaires. »

Les souvenirs de la Roma et du Milan

Marco se souvient de son temps à la Roma, où il a connu un bon départ avec 17 buts. Cependant, il a vu les choses changer avec l’arrivée des propriétaires américains, évoquant des stratégies qu’il n’a pas comprises. Concernant son passage à Milan, il se rappelle d’un match où il a marqué contre Ranieri en décembre 2010. « C’était un jeu du destin », dit-il.

Un regard sur l’avenir du football italien

Il estime que le niveau des attaquants en Italie a baissé et que des joueurs comme Retegui et Vlahovic sont bons, mais manquent des qualités des grands noms d’autrefois. « Peut-être qu’il n’y a plus ces génies comme Batistuta ou Del Piero », remarque-t-il.

Une vie loin des projecteurs

En ce qui concerne le monde du gossip, Marco souligne qu’il n’a jamais cherché à en faire partie. « Ça m’a parfois aidé, mais aussi puni. Je suis quelqu’un de discret. » Il ne souhaite pas être vu comme une victime et a trouvé des figures paternelles dans des gens comme Alfonso Manganelli et Pasquale Miele.

Des relations marquantes

Parmi ses coéquipiers, il cite Paolo Maldini comme le plus fort. « J’ai joué avec six Ballons d’Or », dit-il avec fierté. En repensant à sa carrière, il se demande combien de buts il marquerait aujourd’hui, reconnaissant que bien que le niveau technique ait baissé, le niveau physique a augmenté.

Marco Borriello | Football | Italie | De Rossi | Passion

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