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Ce samedi, environ 500 personnes se sont réunies à Marseille pour un meeting de soutien à Marine Le Pen, la cheffe de file du Rassemblement national (RN). Cette rencontre a été organisée par Franck Allisio comme une alternative pour ceux qui ne pouvaient pas se rendre à Paris pour le rassemblement prévu le lendemain.
Un rassemblement clairsemé
Le meeting s’est tenu au Florida Palace, une salle de fêtes où le RN a ses habitudes. Bien que des affiches et une banderole proclamaient : « Soutenons Marine, sauvons la démocratie », la salle est restée à moitié vide. Franck Allisio, député RN des Bouches-du-Rhône, a qualifié cet événement de « mobilisation spontanée » malgré le manque de participants.
La réunion a lieu dans un contexte émotionnel important, suite à la condamnation de Marine Le Pen à quatre ans de prison pour détournement d’argent public. Elle devra purger deux ans sous bracelet électronique et a reçu une amende de 100 000 euros ainsi qu’une inéligibilité de cinq ans.
Les témoignages des militants
Pour Robert Trani, un militant de 77 ans, il n’y a pas eu de détournements de fonds, mais plutôt un « problème d’administration ». Il a exprimé que Marine Le Pen était victime d’une « justice pastèque, rouge ». Mathilde, 21 ans, qui milite depuis quatre ans, admet qu’il est logique qu’elle soit condamnée, mais considère l’inéligibilité comme une atteinte à la démocratie.
Une recrudescence d’adhésions
Les élus présents au meeting ont affirmé que le RN avait enregistré « 20 000 nouvelles adhésions en quatre jours ». Cependant, ces chiffres restent difficilement vérifiables. À la fin de l’événement, une douzaine d’adhésions avaient été formalisées.
Christophe Denza, cadre de 48 ans, a décidé de rejoindre le parti en réaction à la condamnation. Il a déclaré : « On n’est pas cette France que vous dépeignez », soulignant son souhait d’un retour à un « bon sens » dans les institutions.
Des manifestations simultanées
Parallèlement à ce meeting, une manifestation contre le RN a eu lieu dans le centre de Marseille, réunissant environ 200 personnes selon la police. Le mot d’ordre de cette manifestation était « éteindre la flamme » du Rassemblement national.