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Marine Le Pen a récemment réagi à un sondage concernant l’élection présidentielle de 2027 qui ne la place pas comme candidate possible. Depuis Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, où elle participait aux commémorations du 8 mai, elle a fermement nié disparaître de la scène politique malgré les décisions judiciaires en cours.
Un sondage controversé
Le sondage réalisé par l’Ifop pour le think tank Hexagone, financé par le milliardaire conservateur Pierre-Edouard Stérin, a suscité des tensions au sein du Rassemblement national. En effet, seule la candidature de Jordan Bardella a été testée auprès des sondés pour la présidentielle de 2027, excluant ainsi Marine Le Pen de l’enquête initiale. Cette omission a provoqué un tollé dans l’entourage de la députée.
Face à cette controverse, un sondage complémentaire a été lancé par l’Ifop pour prendre en compte cette situation, précisant ainsi la place réelle des candidats dans les intentions de vote.
Marine Le Pen affirme sa présence
Trois jours après la révélation du sondage, Marine Le Pen a déclaré : « Ça ne me froisse pas, je trouve ça juste ridicule ». Elle a ajouté avec fermeté : « Je ne disparais pas du fait d’une décision de justice frappée d’appel. […] Croyez-moi, je suis là, bien là, et plus combative que jamais ».
Elle a également souligné la dynamique du Rassemblement national : « Le Rassemblement national, par la voix de Jordan ou par la mienne, est extrêmement haut dans les intentions de vote. C’est ça la véritable bonne nouvelle de ce sondage ».
Contexte judiciaire et perspectives
Marine Le Pen, qui a atteint le second tour de l’élection présidentielle à deux reprises, avait été initialement écartée des scénarios sondés en raison d’une peine d’inéligibilité de cinq ans liée à l’affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement national. Cette sanction, elle espère la faire lever lors du procès en appel prévu l’année prochaine.