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En 2007, Marine Le Pen, alors future présidente du Rassemblement national (RN), accordait une interview au journal « Rivarol », connu pour son affiliation pétainiste. Cette archive, récemment redécouverte par « Libé », met en lumière ses liens avec l’extrême droite radicale, contrastant fortement avec son discours de dédiabolisation.
Un entretien controversé
Dans cette interview, Marine Le Pen se positionne au milieu d’un public comprenant des négationnistes et des racialistes. L’entretien, mené par Jérôme Bourbon, directeur de la publication, est publié dans le mensuel « Écrits de Paris », une revue confidentielle liée à « Rivarol ». Ce dernier a été qualifié par Marine Le Pen de « torchon antisémite », une étiquette qu’elle n’a pas empêchée de contredire en cherchant à séduire son lectorat.
Contexte politique de l’époque
À cette époque, la situation politique était tendue pour Jean-Marie Le Pen, qui venait de subir une présidentielle difficile. Le numéro spécial du mensuel, consacré à « l’avenir du mouvement national », contenait des contributions de figures notables de l’extrême droite, renforçant ainsi le lien entre Le Pen et ces courants radicaux.
Une archive révélatrice
Cette archive témoigne d’une période où Marine Le Pen était en train de façonner son image au sein du RN, oscillant entre la recherche de respectabilité et l’engagement auprès de l’extrême droite traditionnelle. Ce contraste soulève des questions sur la sincérité de sa stratégie de dédiabolisation.