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Martina Navratilova, ancienne championne de tennis et militante des droits LGBTQ +, est au cœur d’une controverse qui secoue le monde du sport depuis plusieurs semaines. À 68 ans, elle suscite des débats intenses en raison de ses positions sur la participation des athlètes transgenres dans les compétitions féminines.
Positions controversées sur les athlètes transgenres
Avec 18 titres de Grands Chelems à son actif, Navratilova n’hésite pas à exprimer ses opinions sur les réseaux sociaux en affirmant qu’il _«ne devrait pas y avoir de place pour les hommes dans le sport féminin, car c’est clairement injuste»_. Cette déclaration a entraîné des réactions mitigées, incluant le soutien de son ancienne rivale Chris Evert et de son ancienne entraîneuse Renée Richards, également transgenre.
Critiques et soutien au sein de la communauté LGBTQ +
Malgré les soutiens, Navratilova fait face à de vives critiques au sein de la communauté LGBTQ +. Son exclusion de l’association Athlete Ally, qui défend les droits des personnes LGBTQ + dans le sport, illustre cette discorde. _«J’ai été bannie, traitée de nazie et d’homophobe»_, a-t-elle déclaré, soulignant l’ampleur des réactions à ses commentaires.
Un débat exacerbé aux États-Unis
Ce sujet est particulièrement brûlant aux États-Unis, où la question de la participation des athlètes transgenres dans les sports féminins est devenue un enjeu politique majeur. Navratilova évoque également le malaise ressenti par certaines femmes à partager des vestiaires avec des athlètes transgenres. Elle reçoit le soutien de la nageuse Riley Gaines, qui a récemment été critiquée par Simone Biles pour ses propres déclarations sur ce sujet.
Ce débat, alimenté par la montée des tensions politiques après l’élection de Donald Trump, continue de diviser l’opinion publique. Navratilova, bien qu’étant une supportrice du Parti démocrate, admet que l’interdiction des transgenres dans le sport est _«le seul sujet sur lequel je suis d’accord avec Trump»_.