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Massacres assyriens après les arméniens, la France défie la Turquie

by Sara
Massacres assyriens après les arméniens, la France défie la Turquie

Massacres assyriens après les arméniens, la France défie la Turquie

Il est prévu que la poursuite des fouilles en France dans l’histoire suscite plus de tensions avec la Turquie, cette fois-ci à travers le dossier de la minorité « Assyro-Chaldéenne », où l’Assemblée nationale a voté une résolution appelant le gouvernement à reconnaître ce qu’elle a qualifié de « massacres » contre cette minorité aux mains des Ottomans.

Tous les députés ont voté en faveur de la résolution, à l’exception des membres du parti de la France Insoumise, qui se sont abstenus.

Un dossier qui émerge de l’ombre

Les Assyriens Chaldéens sont une minorité chrétienne parlant l’araméen, vivant entre la Turquie, l’Irak, le Liban et l’Iran.

Présenter le leader du parti Renaissance, Sylvain Mayard, et la leader des Républicains, Ann Laura Blain, à l’Assemblée nationale avec une proposition de texte appelant à « reconnaître la persécution des Assyro-Chaldéens en 1915 et à la condamner comme un génocide », était le début de cette initiative en février 2022.

Des demandes historiques pour les Assyriens

Le monde Assyrien Unifié situe les terres assyriennes historiques, réclamées depuis longtemps, au nord de l’Irak, s’étendant à l’est jusqu’au lac d’Ourmia en Iran, au nord jusqu’à Harran en Turquie et à Raqqa, Diar Bakr, le lac Van et les montagnes Hakari, et à l’ouest jusqu’en Syrie.

Jusqu’au début de la Première Guerre mondiale, les Assyriens étaient basés dans ces terres historiques, mais en raison de la « persécution et des massacres planifiés », comme le prétend l’Union, les Assyriens ont été contraints de se déplacer vers de nouveaux territoires, puis d’émigrer vers les pays occidentaux dans la seconde moitié du XXe siècle.

Une controverse et des doubles standards

Le dossier de l’extermination des Arméniens et même des Assyriens Chaldéens n’est pas le premier du genre dans la politique française en ce qui concerne l’examen des génocides, mais le processus a été caractérisé par des contradictions et des doubles standards, soulevant des réserves morales explicites.

Alors que le Sénat français, en abordant le dossier des « Assyriens Chaldéens », se réfère à ce qu’écrit l’écrivain défunt Elie Wiesel, en comparaison avec « l’Holocauste », en disant que « nier l’extermination ou l’oublier est comme commettre un deuxième meurtre des victimes », la diplomatie française, en revanche, n’hésite pas à pousser les accusations internationales contre Entité sioniste pour avoir commis un « génocide planifié » contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, malgré le fait qu’Entité sioniste ait tué plus de 35 000 civils depuis le 7 octobre 2023.

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