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Le Premier ministre a dirigé un comité interministériel consacré aux territoires ultramarins, le jeudi 10 juillet, entouré de son ministre d’État et d’une dizaine d’autres membres du gouvernement. Cet événement a eu lieu à Mayotte où l’insécurité et la vie chère sont au cœur des préoccupations.
Un retour notable
Manuel Valls, ancien Premier ministre socialiste, fait son retour sur le devant de la scène politique, une initiative soutenue par François Bayrou, ministre d’État. Ce dernier semble fier de cette collaboration, illustrée par la hiérarchie protocolaire où Valls occupe la deuxième position, juste derrière Élisabeth Borne, qui gère le ministère de l’Éducation.
Les enjeux du comité interministériel
Ce comité, qui s’est tenu à Mayotte, représente une relance d’un concept ancien, le CIOM (Comité interministériel des outre-mer), créé sous la présidence de Nicolas Sarkozy en 2009. Bien qu’il ait connu une période d’inactivité, il a été réintroduit par Édouard Philippe en 2019, en réponse aux « Assises des outre-mer » lancées par Emmanuel Macron après sa première élection en 2017.
Un activisme reconnu
Les conseillers ayant préparé la presse ont indiqué que Manuel Valls a « fait preuve d’un activisme que personne ne peut lui nier ». Ce retour sur la scène politique pourrait être perçu comme une opportunité pour aborder les problèmes cruciaux d’insécurité et de coût de la vie dans les territoires ultramarins, notamment à Mayotte.
Image de l’événement
François Bayrou et Manuel Valls, à Mayotte, le 30 décembre 2024. (Julien de Rosa/AFP)
Les discussions lors de ce comité sont attendues avec impatience, alors que la situation à Mayotte appelle à des solutions efficaces et rapides. Les deux hommes politiques ont la lourde tâche de répondre aux préoccupations des habitants et d’apporter des réponses concrètes aux défis auxquels ils font face.