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Le procès des geôliers d’ex-otages français en Syrie a abouti à une décision capitale. Mehdi Nemmouche, accusé principal, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 22 ans, comme l’a annoncé le président de la cour d’assises spéciale de Paris le 21 mars 2025.
Le verdict de la cour d’assises spéciale
Après plus de dix heures de délibérations, la cour a décidé de suivre les réquisitions du parquet antiterroriste. Mehdi Nemmouche avait précédemment reconnu avoir été un « terroriste » sans présenter d’excuses pour ses actes. Ce dernier est accusé d’avoir combattu pour le groupe jihadiste État islamique et contre le régime syrien de Bachar al-Assad, tout en niant avoir été impliqué en tant que geôlier d’otages occidentaux.
Les autres accusés dans l’affaire
Cinq hommes, dont Nemmouche, Abdelmalek Tanem et le Syrien Kais Al-Abdallah, ont comparu durant cinq semaines pour des faits de séquestration, de torture et de barbarie en bande organisée, en lien avec une entreprise terroriste. Les deux autres accusés, Salim Benghalem et Oussama Atar, étaient jugés par défaut, présumés morts. Benghalem est considéré comme le chef de détention tandis qu’Atar, condamné à perpétuité, est accusé d’avoir orchestré les attentats du 13 novembre 2015.
Réactions et conséquences
La réaction de Mehdi Nemmouche à l’annonce de la peine a été rapportée par une journaliste présente lors du procès, notant qu’il a accueilli le verdict « sans ciller ». Ce procès met en lumière les enjeux complexes de la justice face au terrorisme et à la sécurité nationale, ainsi que la nécessité de rendre des comptes pour les actes commis en Syrie.