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Mélenchon exige des excuses après une attaque du PS à Nancy

by Sara
Mélenchon exige des excuses après une attaque du PS à Nancy
France

Les tensions s’intensifient au sein de la gauche française après les déclarations controversées de Jérôme Guedj, membre du Parti socialiste, qui a qualifié Jean-Luc Mélenchon de « salopard antisémite » lors du congrès du PS à Nancy. Cette accusation a provoqué une réaction immédiate de La France insoumise (LFI), qui dénonce ces propos jugés inacceptables.

Des accusations sévères

Jérôme Guedj, ancien proche de Mélenchon, a exprimé sa douleur à devoir qualifier un homme qu’il a profondément respecté de cette manière. « J’ai une meurtrissure terrible à dire devant ce congrès que, pour la première fois de ma vie, j’ai dû dire de l’homme que j’ai aimé profondément qu’il est devenu un salopard antisémite, avec des propos qui sont pour nous absolument insupportables », a-t-il déclaré. En réponse, Jean-Luc Mélenchon a demandé au PS de s’excuser ou d’assumer ces propos. « Je mets au défi Jérôme Guedj et quiconque de ceux qui l’ont applaudi de trouver dans mes écrits ou discours une seule fois au cours des quarante dernières années les expressions qu’il m’attribue », a-t-il affirmé sur le réseau social X.

Réactions au sein de LFI

Manuel Bompard, autre figure de La France insoumise, a également exigé des excuses publiques de la part d’Olivier Faure, le leader du PS, concernant ces accusations. « Au nom de La France insoumise, je demande à Olivier Faure des excuses publiques sur ces propos inacceptables tenus à l’occasion du congrès du Parti Socialiste », a-t-il déclaré. Guedj, qui avait été un fervent défenseur de l’alliance de gauche Nupes après les élections de 2022, a rompu avec LFI suite aux tensions croissantes après les événements du 7-Octobre.

Les conséquences politiques

Cette situation a créé un malaise au sein de LFI, où de nombreux élus ont mal pris les propos de Guedj. Le député Sébastien Delogu a exprimé son impatience de le rencontrer à l’Assemblée, soulignant la montée des tensions. De son côté, la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a commenté cette escalade verbale : « La violence qui a été engagée par Jean-Luc Mélenchon, aujourd’hui, entraîne d’autres violences. Les termes sont très forts. L’exacerbation des relations entre les Français, entre les partis politiques n’est pas une bonne chose », a-t-elle déclaré sur LCI.

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