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Jean-Luc Mélenchon annonce une motion de censure contre le gouvernement Barnier
Lors d’une manifestation à Marseille, le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a prévu pour l’automne une censure à l’Assemblée nationale, concernant le budget du gouvernement dirigé par le nouveau Premier ministre Michel Barnier. Ce dernier n’a pas encore précisé la composition de son équipe.
Des prévisions alarmantes pour Barnier
Mélenchon a exprimé son opinion en déclarant : « Barnier n’a aucun avenir. Son destin promis est qu’il sera battu à l’Assemblée nationale, sans doute sur son projet de budget, et qu’il tombera à la faveur d’une motion de censure si ceux qui se disent de l’opposition continuent à l’être. Voilà la vérité ». Ces propos ont été tenus pendant un rassemblement « contre le gouvernement Macron-Barnier » où il a également évoqué un ultimatum pour Emmanuel Macron, affirmant qu’il devait choisir entre la destitution et la démission.
Le soutien du Nouveau Front populaire
Le Nouveau Front populaire, qui a dominé les élections législatives de juillet, a aussi décidé de soutenir la motion de censure contre le gouvernement. Cependant, pour cela, il devra obtenir le soutien des voix du Rassemblement national.
Critiques sur la composition du gouvernement
Mélenchon a qualifié ce gouvernement de « syndicat de perdants », pointant du doigt des membres censés jouer un rôle décoratif tout en laissant de véritables pouvoirs à d’autres, comme Monsieur Retailleau, président du groupe majoritaire au Sénat. L’ancien député a déclaré que les véritables décisions seraient prises par Retailleau, soulignant que toutes les lois passeraient par le Sénat, rendant ainsi l’Assemblée nationale secondaire dans le processus législatif.
Une honte internationale pour Macron
D’autre part, la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, a critiqué le patron des sénateurs LR pour avoir utilisé des expressions de l’extrême droite. Elle a affirmé qu’Emmanuel Macron « nous fait honte à l’international » et qu’il est le premier président de la Ve République à faire face à une procédure de destitution engagée contre lui par le bureau de l’Assemblée nationale.