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Friedrich Merz, le chef de la CDU, met la pression sur le chancelier Olaf Scholz, exigeant qu’il pose une question de confiance au Bundestag avant d’envisager un soutien législatif de la part de l’Union. Cette demande survient après l’échec de la coalition « Ampel », et Scholz devra naviguer dans un paysage politique complexe pour continuer à gouverner.
Une exigence claire de Merz
Merz a affirmé que la CDU était prête à discuter de certaines propositions législatives seulement après que Scholz ait soumis une question de confiance. Lors d’une intervention dans l’émission ARD « Brennpunkt », il a déclaré : « Nous ne mènerons aucune discussion avec le gouvernement restant tant que cette question n’aura pas été posée. » Cette position vise à établir une condition préalable avant toute coopération future.
Les projets législatifs de Scholz
Malgré la dissolution de la coalition, Scholz espère faire adopter plusieurs projets importants avant Noël, y compris des réformes liées à l’asile, à la retraite, à la fiscalité et à l’industrie. Il prévoit de poser la question de confiance au Bundestag d’ici mi-janvier, avec l’ambition de faciliter des élections « au plus tard fin mars ».
Un dialogue difficile
Merz a exprimé son scepticisme quant à la capacité du gouvernement à mener des réformes, indiquant que les propositions de la FDP avaient été largement rejetées par Scholz et son vice-chancelier, Robert Habeck. « Nous ne parviendrons plus à réaliser des réformes avec ce gouvernement », a-t-il insisté, soulignant que seules quelques mesures résiduelles pourraient être envisagées.
Possibilités de collaboration
Malgré ces tensions, Merz a mentionné qu’il y avait des domaines, notamment le droit d’asile, où une collaboration pourrait être envisageable. Il a cité un exemple où le Bundesrat a bloqué des parties d’un paquet de sécurité, soulevant la question de l’inaction gouvernementale : « La Bundesregierung peut encore faire beaucoup de choses. Nous restons sereins à ce sujet. »
Réaction de la FDP
Marco Buschmann, ancien ministre de la Justice de la FDP, a laissé entendre que son parti pourrait soutenir certaines initiatives législatives, à condition que celles-ci soient bénéfiques pour le pays. « Nous ne ferons pas d’opposition systématique, mais les propositions doivent être convaincantes », a-t-il précisé, soulignant que la situation avait changé depuis la coalition précédente.
Les prochaines semaines seront cruciales pour la politique allemande, alors que Merz et Scholz naviguent dans cette période d’incertitude et de changements potentiels. La question de la confiance politique reste au cœur des discussions et pourrait déterminer la direction future du gouvernement allemand.