Meurtre de Lola : Delphine Daviet s’exprime après le drame

Un drame insupportable

Delphine Daviet-Ropital a révélé qu’elle était toujours en arrêt maladie deux ans après la mort de sa fille. À l’époque du drame, elle travaillait comme gardienne d’immeuble dans le 19ème arrondissement de Paris. Elle confie : « Je ne me sens pas capable de retravailler. »

Elle décrit sa vie actuelle comme étant « toujours compliquée », avouant avoir du mal à affronter la réalité. « J’ai du mal à être dans la réalité et je fais tout pour ne pas y être, » dit-elle, tout en précisant qu’elle est suivie par une psychologue qui l’aide beaucoup.

La force de son fils

Delphine souligne que son fils Thibault est sa principale source de force : « C’est surtout grâce à mon fils Thibault que je tiens, c’est pour lui que je suis encore debout. (…) Si mon fils n’était pas là, je ne serais plus là. Il m’aide à tenir. » Depuis la tragédie, elle a déménagé dans le Pas-de-Calais et commence à accrocher des photos de Lola chez elle, un processus qu’elle trouve à la fois difficile et nécessaire.

Un autre drame familial

Dans son témoignage poignant, Delphine évoque également la perte de son mari, Johan Daviet, qui, depuis la mort de Lola, avait sombré dans l’alcoolisme. « Malheureusement, son corps n’a pas tenu. On l’a perdu depuis le premier jour. On a tout fait et tout essayé mais on ne pouvait plus rien faire, » regrette-t-elle. Johan est décédé à l’âge de 49 ans.

Une attente interminable

Le procès du meurtrier présumé de Lola, Dahbia B., est prévu pour 2025. Delphine espère que justice sera rendue et attend avec impatience que « l’autre », comme elle l’appelle, « paye » pour ses actes. « J’attends de savoir ce qu’elle va dire, ses réponses. On se pose toujours la question du pourquoi. Pourquoi “l’autre” a fait ça ? Pourquoi Lola ? Pourquoi tout ça ? » conclut-elle.