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Meurtre raciste dans le Var : un crime antimusulman et potentiellement terroriste

by charles
Tunisien tué dans le Var : un crime «sans doute aussi antimusulman», déclare Bruno Retailleau
France

Le meurtre de Hichem Miraoui dans le Var : un crime qualifié de raciste et potentiellement terroriste

Le 3 juin 2025, un crime tragique a secoué la commune de Puget-sur-Argens dans le Var, lorsque le corps de Hichem Miraoui, un homme de 35 ans, a été retrouvé criblé de cinq impacts de balles. La gravité de la scène et les premières investigations ont rapidement orienté l’enquête vers une origine raciste et potentiellement terroriste, suscitant une forte émotion dans l’opinion publique et au sein des autorités françaises.

Une analyse officielle du ministère de l’Intérieur

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a immédiatement déclaré que ce crime était « clairement un crime raciste » et a ajouté qu’il était « sans doute aussi antimusulman » ainsi qu’« éventuellement un crime lié au terrorisme ». Lors d’un passage à l’Assemblée nationale, il a affirmé que « le racisme, ce n’est pas la France » et que « la République ne fait aucune différence entre la couleur de la peau, les origines ou la foi ».

Bruno Retailleau a souligné que le meurtre, survenu le samedi précédent, était « prémédité et signé », évoquant la nature intentionnelle de l’acte. Il a exprimé une « pensée émue » pour la victime, sa famille ainsi que la communauté tunisienne, dont faisait partie Hichem Miraoui.

Les détails de l’enquête et les suspects

Les premières investigations ont permis d’identifier un suspect, un homme né en 1971, Français et adepte du tir sportif. Interpellé dans la foulée de l’incident, il était à bord de son véhicule lorsque les forces de l’ordre l’ont arrêté. Des armes de type pistolet automatique, fusil à pompe et arme de poing ont été découvertes dans sa voiture, selon le procureur de Draguignan. Des vidéos à caractère raciste et haineux ont également été retrouvées sur ses réseaux sociaux, dans lesquelles il aurait appelé à tirer sur des personnes d’origine étrangère et aurait manifesté un certain allégeance à la France tout en prônant des idées extrêmes.

Une intervention du parquet national antiterroriste

La complexité de cette affaire a conduit le Parquet national antiterroriste (Pnat) à reprendre l’enquête, pour la première fois dans un homicide lié à une idéologie ultradroite. La section antiterroriste doctrine sa saisie pour comprendre si l’acte s’inscrit dans un contexte plus large de menaces visant la sécurité nationale.

Les implications et réactions

Ce drame a ravivé le débat sur le racisme, la haine et la radicalisation en France. Bruno Retailleau a insisté sur le caractère « anti-français » de tout crime raciste, soulignant la nécessité d’une justice « intraitable et implacable » pour faire face à ces actes.

De son côté, la communauté tunisienne a exprimé sa douleur et son incompréhension face à cette violence, appelant à la vigilance contre la montée des extrêmes. La mise en examen du suspect intervient dans un contexte de forte tension, avec une atmosphère tendue autour des questions de sécurité et de lutte contre la haine sous toutes ses formes.

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