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Michel Barnier présente les grandes lignes de son futur gouvernement
Le Premier ministre, Michel Barnier, a achevé ses consultations ce jeudi en rencontrant les leaders des partis susceptibles de rejoindre son gouvernement. Parmi les participants figuraient Edouard Philippe, Gabriel Attal, ainsi que Laurent Wauquiez.
Une réunion décisive à Matignon
Cette rencontre, qualifiée par certains de « réunion de la dernière chance », s’est tenue dans un contexte de tensions croissantes concernant la formation du gouvernement, alimentées par des rumeurs de hausses d’impôts qui ont refroidi l’enthousiasme au sein du camp présidentiel. C’est donc le 19 septembre que Michel Barnier a reçu à Matignon les figures clés des partis qui pourraient intégrer la coalition gouvernementale.
Aux alentours de 15h, les représentants de la droite et du centre se sont succédé rue de Varenne. Étaient présents : Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau pour Les Républicains (canal historique), Marc Fesneau pour le MoDem, Edouard Philippe pour Horizons, Gabriel Attal et Franck Riester pour Renaissance, ainsi qu’Hervé Marseille pour l’UDI, Hervé Morin pour Les Centristes et Laurent Henart pour le Parti radical.
Les détails de la composition gouvernementale
La réunion a duré environ une heure et demie. Au cours de cette session, Michel Barnier a exposé sa vision pour son équipe gouvernementale, qui devrait comprendre 38 ministres, dont 16 en plein exercice. Ces informations ont été confirmées par Gabriel Attal lors d’une communication avec les députés d’Ensemble pour la République.
Parmi les 16 ministères de plein exercice proposés, sept seraient attribués à Renaissance, trois aux Républicains, deux au MoDem, ainsi qu’un chacun pour Horizons, l’UDI, et un divers gauche et un divers droite, selon les précisions de BFMTV.
Des engagements sur la fiscalité
Gabriel Attal a également souligné avoir reçu des assurances de Michel Barnier concernant la politique fiscale. Le Premier ministre a ainsi promis de ne pas appliquer de « hausses d’impôts sur les classes moyennes et les Français qui travaillent ». Cet engagement vise à rassurer les électeurs inquiets face aux conséquences potentielles des réformes fiscales à venir.