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Samedi soir, lors d’un meeting à Kalamazoo, dans le Michigan, Michelle Obama, l’ex-Première dame des États-Unis, a partagé ses inquiétudes quant à la possible réélection de Donald Trump, l’ancien président. Accompagnée de la candidate démocrate Kamala Harris, elle a déclaré ressentir une « peur réelle » face à cette éventualité.
Un discours engagé et féministe
Lors de cet événement, Michelle Obama a évoqué les enjeux cruciaux des élections qui approchent. « Tous mes espoirs concernant Kamala s’accompagnent également d’une véritable peur, peur pour notre pays, peur pour nos enfants, peur de ce qui nous attend si nous oublions les enjeux de cette élection », a-t-elle affirmé. Elle a également appelé les électeurs à ne pas se laisser abattre par la colère et la désillusion, reconnaissant qu’il est légitime de se sentir frustré, mais qu’il y a encore beaucoup de travail à réaliser.
Alerte sur les conséquences d’un vote non réfléchi
Michelle Obama a averti ceux qui hésitent à voter ou qui envisagent de soutenir un candidat tiers par protestation : « Si nous ne réussissons pas cette élection, votre femme, votre fille, votre mère, nous, les femmes, deviendrons les victimes collatérales de votre colère. Alors, en tant qu’hommes, êtes-vous prêts à regarder dans les yeux les femmes que vous aimez et à leur dire que vous avez soutenu cette agression ? »
Critiques acerbes à l’encontre de Donald Trump
L’ex-Première dame n’a pas mâché ses mots à l’égard de Donald Trump, qualifiant son comportement d’« erratique » et évoquant son « déclin mental évident ». Elle a exprimé ses inquiétudes face aux sondages, soulignant que la situation était « trop serrée à son goût ». Kamala Harris a également soutenu que des générations d’Américains ont combattu pour la liberté, et que la responsabilité de l’avenir est désormais entre leurs mains.
Une semaine riche en soutien de célébrités
Le meeting de Kalamazoo s’inscrit dans une série d’événements où Kamala Harris a bénéficié de l’appui de nombreuses célébrités, notamment Lizzo, Usher, Bruce Springsteen et Beyoncé. Chaque intervenant a mis en lumière les droits des femmes, particulièrement en ce qui concerne le droit à l’avortement, un sujet de plus en plus scruté dans de nombreux États.
Réponse de Donald Trump
De son côté, Donald Trump a continué d’attaquer Kamala Harris, affirmant qu’elle était « trop faible et trop bête pour représenter l’Amérique sur la scène internationale ». Lors de ses discours, il a promis de « réparer » le pays qu’il accuse de « chute libre » sous l’administration démocrate. Trump a également prévu un rassemblement majeur à New York, où il continuera sa campagne contre Harris.